L’Université internationale de langue française au service du développement africain dite «Univer- sité Senghor» a ouve rt ses portes à Alexandrie d’Égypte en 1990. Elle est reconnue par le «Sommet» comme Opérateur direct de la Francophonie. Au fil des ans, fidèle à sa mission et toujours à l’écoute des besoins changeant en matière de développement africain, elle a su adapter ses formations. Ainsi, dès 2005,
elle a remplacé le Diplôme d’Études Professionnelles Approfondies par un Master en Développement à finalité professionnelle, décliné en 7 spécialités. L’Université propose aujourd’hui un diplôme reconnu aux normes internationales du système LMD préconisé dans le processus de Bologne.

 

Selon le Secrétaire général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), je le cite :«L’Université Senghor occupe dans l’espace de l’enseignement supérieur africain une place originale aussi bien par la nature des offres de formations que par la clientèle à laquelle ces formations sont offertes».
L’influence de l’Université Senghor qui concerne tout d’abord les pays africains francophones , va bien au-delà, car elle accueille aussi des étudiants venant de l’ancienne Indochine (Vietnam, Laos, Cambodge) et d’Haïti. Elle est désormais ouverte à tous les francophones intéressés par les problèmes de développement, car elle prépare aux métiers du développement durable dans la droite ligne des Sommets
de la Francophonie tenus à Ouagadougou en 2004,à Bucarest en 2006 et à Québec en 2008. Elle accueille ainsi quelques étudiants venus du Nord notamment de France et de Belgique.

 

Depuis sa création , la notoriété de l’Université n’a cessé de croître puisque, à chaque promotion (tous les 2 ans), nous
enregistrons un nombre croissant de candidats :
• 543 candidats provenant de 31 pays différents en 2003,
• 692 candidats provenant de 35 pays différents en 2005,
• 1338 candidats provenant de 39 pays différents en 2007 et
• 3457 candidats provenant de 52 pays différents en 2009.
Nous avons reçu cette année des candidatures provenant de pays très divers comme l’Afrique du sud, l’Afghanistan, l’Arabie Saoudite, le Royaume Uni  et l’Ukraine pour ne citer que quelques exemples de pays qui n’appartiennent pas à l’espace francophone, montrant ainsi l’intérêt sus- cité par cette Université originale à plus d’un titre :
• au regard de sa mission, car elle est unique en son genre en Afrique.
• par le public visé ; elle est la seule université à s’investir dans la promotion en cours d’emploi. Tous les étudiants ont une expérience professionnelle de plusieurs années avant leur venue à Alexandrie et ils ont tous au minimum un niveau de licence.
• par sa méthode pédagogique qui fait appel à des professeurs provenant de tout l’espace francophone : Canada, Europe, Afrique, permettant ainsi un brassage culturel donnant une plus grande ouverture d’esprit et une vision plus élargie de la société qui se mondialise.
Toutefois, la demande est inégale au regard des 7 spécialités offertes par l’Université, ainsi en 2008 :
• 1329 candidat u res pour la spécialité Gestion de projets
• 667 candidat u res pour la spécialité Gestion de l’environnement
• 625 candidat u res pour la spécialité Gouvernance et management public
• 318 candidatures pour la spécialité Santé internationale
• 246 candidat u res pour la spécialité Management de la culture et des médias
• 138 candidat u res pour la spécialité Politiques nutritionnelles
• 134 candidat u res pour la spécialité Gestion du patrimoine culturel
La spécialité «Management de projets» est, comme chaque année, la plus recherchée, suivie de la «Gestion de l’environnement» puis de la «Gouvernance et management
public».

Comme chaque spécialité de Master en Développement n’accueille que 20 à 30 étudiants par promotion , l’Université
Senghor, avec ses moyens, ne peut pas répondre à l’immense demande de formation qui vient d’Afrique et à l’heure de la
mondialisation, d’autres continents. Il y aurait donc de la place pour la création d’antennes spécialisées de l’Université
Senghor dans d’autres villes du continent africain afin de mieux répondre à cette demande.

 

Léopold Sédar Senghor aimait saluer en ce centre de formation qu’est l’Unive rs i t é , «ce haut lieu del’Homme,espoir des temps nouveaux, espoir d’une Afrique face à ses défis présents et à venir».

 

 
L’Université Senghor,
un pôle d’exellence au service du développement durable
par le ProfesseurFernand Texier, Recteur de l’Université Senghor

 

 

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