la mission économique et politique du FFA

 

Le dialogue entre l’économique et le politique

Il s’instaure au travers des manifestations et rencontres (chefs d’Etat et de gouvernement, ministres) que le FFA organise pour les entreprises. Il renforce la communication entre les mondes économique et politique. Il contribue à faciliter les échanges entre les entreprises et à accroître l’influence du secteur privé dans l’économie des pays.

 

Les actions les plus significatives

 

 

La revue du Forum Francophone des Affaires

Croissance Actualités , le magazine des stratégies économiques francophones
 

Le rôle du FFA dans l’activité économique

 

Le FFA vise à rapprocher les entreprises des principales institutions et organisations bi et multilatérales :

 

– Dans leur recherche de partenariat, dans leur approche des institutions financières multi et bilatérales, dans leur recherche d’assistance technique, de mise en relation avec des réseaux professionnels et avec des institutions partenaires.

– Dans leur recherche d’entreprises (PME) situées dans les pays francophones, à la recherche d’un outil financier (prise de participation, partenaire, fonds d’investissement, études préalables, financement adapté à l’investissement, outil d’accompagnement post investissement)

Le FFA peut apporter son expertise et ses contacts auprès des principaux acteurs susceptibles d’appuyer les entreprises, avant pendant et après l’investissement et notamment auprès des instances européennes (Commission européenne…) :

Les entreprises peuvent être concernées par :
– des appels d’offre ou des consultations de marchés sur des programmes lancés par les DG (pêche, agri, NTIC, transport, etc), ou des besoins de financement sur divers programmes en général régionaux (TACIS, MEDA, FED, ALA, etc) ;
– les programmes et projets résultant des Programmes indicatifs nationaux (PIN) ou régionaux (PIR) négociés entre la Commission européenne et les pays ou les organisations régionales.

 

Le FFA peut aider les entreprises à prendre des contacts utiles avec les institutions et organismes ci-après présentés :

 

La représentation permanente française

 

Le FFA peut les mettre en contact les entreprises avec le dispositif français mis en place auprès des Institutions européennes. Il s’agit essentiellement de la cellule entreprises, dont les missions principales sont les suivantes :

– Informer les entreprises sur le dispositif administratif de la Commission et ses procédures ;
– Organiser des réunions d’information, thématiques ou sectorielles pour les entrepreneurs français ;
– Conseiller sur les outils les mieux appropriés à leur demande, quitte à les aider à reformuler celle-ci ;
– Informer très en amont les entreprises des appels d’offre lancés par les différentes Directions générales, notamment par un accès au site dédié, payant, mis en place par la RP et qui est particulièrement bien renseigné ;
– Suivre le déroulement de ces appels d’offre.

 

La Banque européenne d’investissement

 

Il s’agit du bras financier de la Commission Elle est basée à Luxembourg mais a ouvert, depuis peu, une représentation à Paris, ce qui aide à raccourcir les circuits. Le FFA peut introduire les entreprises auprès de la Banque, tant à Paris qu’à Luxembourg et que dans ses bureaux régionaux.

Pour les projets « extérieurs » la BEI dispose de ressources dédiées : FEMIP pour le Maghreb, la facilité d’investissement de Cotonou pour les 78 pays ACP, par exemple. Des Fonds sont également affectés aux régions Asie et Amérique latine

Pour la Facilité de Cotonou, dont la mis en œuvre est complexe, le FFA peut apporter aux entreprises conseils et appuis en vue de bénéficier des dispositions de ce mode de financement.

 

Les Institutions partenaires et les Programmes

 

Centre pour le Développement de l’Entreprise www.cde.int : il apporte un appui, sur fonds de subvention du FED, à la préparation des projets, à la recherche des sources de financement de l’investissement les mieux adaptées et assure l’accompagnement post investissement. Le CDE a aussi pour mission de favoriser, par des appuis subventionnés le rapprochement d’entreprises du nord et du sud.

PRO€INVEST, ESIPP : il s’agit de programmes s’adressant, pour des régions déterminées, aux entreprises et groupement d’entreprises. Ils permettent de financer des rencontres professionnelles entre entreprises ou groupements du nord et du sud, puis de financer des actions de partenariat décidées lors de ces rencontres.

 

Le FFA entretien des liens privilégiés avec le CDE et ces programmes.

 

EDFI : European Development Finance Instituions.

 

Ce réseau de 12 banques de développement dédiées aux interventions en faveur de projets privés, créées par les Etats ou les bailleurs de fonds des pays européens, constitue une véritable force de frappe financière (plus d’un milliard d’euros par an). Ces banques ont vocation à financer les entreprises et activités relevant du secteur privé, dans une zone géographique. Outre leurs financements, seuls ou conjoints, elles ont créé des outils d’appui : garanties de mobilisation de monnaies locales, fonds d’investissement, fonds de garantie, intermédiations bancaires, panoplies d’outils de prise de participation (capital et quasi capital).

Le Secrétariat est basé à Bruxelles et EDFI travaille en étroite collaboration avec les institutions communaitaures. Là encore le FFA peut favoriser l’approche des entreprises.

Pour les entreprises, les principaux instruments auquels le FFA peut faciliter l’accès sont :

– le PNUD, l’ONUDI
– La FAO à vocation agricole et agroalimentaire, qui dispose de nombreux programmes.

 

Les banques régionales de développement

 

Il en existe une par grandes régions du monde : BafD, BasD, BID, BisD. Ce sont des organismes qui disposent de ressources importantes. Ce sont des sources de financement intéressantes pour les entreprises et surtout une possibilité d’appui à leurs projets dans les régions concernées, qui présentent parfois un environnement des affaires complexe.

 

Les autres organisations

 

La BOAD www.boad.org, banque sous régionale, les réseaux structurés (réseau des BOA par exemple) sont aussi des vecteurs de financement des entreprises qu’elles ne connaissent en général pas ou peu.

Des liens peuvent également être aisément noués avec les grandes organisations sous-régionales, comme l’Union africaine, l’UEMOA, la CEDEAO, la SADC, le Caricom, L’Union des Etats de l’Ocean indien, le Forum du pacifique, autant de relais qu’il est possible de mobiliser à la demande.

 

Les dispositifs bilatéraux

 

Le dispositif français

 

L’Agence française de développement www.afd.fr est devenu l’opérateur pivot de l’aide française à la coopération au développement. Proparco est sa filiale dévolue au financement du secteur privé.

Le Groupe a clairement affiché, dans sa stratégie globale, l’appui au secteur privé comme vecteur de développement. Ses ressources lui permettent des prêts à conditions adaptées aux types de pays et aux types d’investissement, dans le respect bien sur des règles du consensus de l’OCDE. Le Groupe a développé tous les outils possibles d’intervention, de la prise de participation aux garanties, en passant par tous les instruments de financement ou destinés à conforter ces investissement. Son spectre d’intervention va de la très grande à la micro entreprise.

Le Groupe intervient seul, mais le plus souvent en cofinancements ou conjointement avec les autres partenaires bi et multilatéraux de financement et les réseaux bancaires locaux, dont il conforte l’action.

Les autres dispositifs d’appui à l’investissement étranger (MINEFI et ses agences diverses comme UBIFRANCE).

 

Formation et stage :
– Actions de formation thématique pour les groupes d’entreprises d’un même secteur
– Organisation de stages en entreprises pour étudiants et élèves de grandes écoles