Natixis Environnement et Infra –
structures (filiale à 100 % du groupe Natixis, détenu majoritairement par le Groupe Caisse d’Epargne Banque Populaire), structure actuellement RAIF – Rising Africa Infrastructure Fund. RAIF est un Fonds d’Investissement d’un montant objectif de 500 millions de dollars, dédié au financement des nouvelles infra-structures (Greenfield) en Partenariat Public Privé (PPP) en Afrique francophone.
Cependant, dans une approche régionale, RAIF pourra investir dans tous les pays d’Afrique du Nord (Maghreb et Egypte), d’Afrique de l’Ouest et Centrale,ainsi qu’à
Madagascar et à Maurice. RAIF présente plusieurs particularités qui le placent au cœur de la stratégie française
sur plusieurs sujets. La finance islamique est un axe important développé par le gouvernement français
pour faire de la place de Paris une des principales places européennes en matière de finance «sharia», faciliter les investissements des investisseurs islamiques en
France et fortement lier l’économie française à des sources de financement très importantes et peu touchées par la crise
financière. RAIF est le premier fonds français structuré de manière conforme à la finance islamique, en partenariat avec
Koweit Finance House (KFH), filiale du fonds souverain du Koweit (KIA, Koweit Investment Authority). Des négociations sont très avancées avec plusieurs autres fonds souverains du Golfe ainsi que la Banque Islamique de Développement. L’Union Pour la Méditerranée : R A I F
investira 50 % au minimum de son capital en Afrique du Nord ; il s’inscrit en cela totalement dans le processus d’Union Pour la Méditerranée (UPM), initié par le
Président Sarkozy. Par ailleurs, le Groupe
Caisse d’Epargne Banque Populaire (maison mère du Groupe Natixis) et la Banque Océor jouent un rôle central dans l’Accord de coopération signé avec neuf autres éta-
blissements financiers pour donner corps de manière concrète à une vingtaine de projets, en particulier dans le secteur des infrastructures. La Banque Africaine de Développement (BAD),investisseur de référence de RAIF, devrait rejoindre très prochainement cette initiative ; RAIF est donc un outil tout à fait adapté à la stratégie euro-méditerranéenne du Groupe Caisse d’Epargne Banque Populaire.
La promotion du Contrat de Partenariat «à la française» : une des spécificités de RAIF de financer non seulement lesinfrastructures économiques mais également les infrastructures sociales (dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du logement social ou administratif, etc.) qui sont indispensables au développement social de l’Afrique.

 

Le développement soutenable de l’Afrique ne pourra se faire sur le long terme sans des compétences humaines de tout niveau,qualifiées et en bonne santé ; or, les infrastructures sociales ne peuvent faire l’objet de contrat de concession comme un port ou une autoroute. Il convient donc d’imaginer
de nouveaux schémas de financement. Plusieurs pays réfléchissent au lancement d’importants projets d’infrastructures sociales financées sous forme de PPP.

 

L’Egypte et le Maroc jouent un rôle précurseur à cet égard. Les échanges entrepris très en amont par l’équipe RAIF avec les autorités publiques en Afrique permettent de promouvoir une forme de PPP non-concessifs «à la française», sur le modèle du  Contrat de Partenariat. Au delà du mode de
financement, il s’agit de promouvoir la vision française des PPP non concessifs – le Contrat de Partenariat «à la française» – tout en gardant à l’esprit les spécificités de
chaque économie et d’être conscient que les solutions proposées devront être adaptées au contexte de chaque pays.
L’accompagnement des investissements
des entreprises françaises en Afrique : l’équipe en charge de la structuration du Fonds RAIF développe actuellement plusieurs partenariats avec des groupes français de premier plan investissant sur le long terme dans les infrastructures en Afrique.
Ces projets sont fortement créateurs d’emplois locaux mais permettent également de soutenir le développement et la rentabilité de groupes français très présents sur le marché africain.
Développement du secteur privé en Afrique : dans le cadre d’un Partenariat Public Privé (PPP), une collaboration avec le secteur privé africain est toujours nécessaire et pro-
fitable, au-delà des simples obligations légales parfois imposées. En favorisant le transfert de compétences et de savoir-faire .

RAIF, outil innovant de développement économique et social en Afrique francophone entre les entreprises françaises ou européennes et les entreprises africaines, cette collaboration soutient la structuration du secteur privé, sa sortie de l’informel et sa consolidation pour former des entreprises
compétitives au niveau sous-régional. La participation à des contrats de PPP dans lesquels l’Etat est contrepartie,et avec souvent une contrepartie internationale, offre aux entreprises locales des perspectives de développement à moyen voire long terme.
Plus spécifiquement,les grandes infrastructures sont un élément clef pour permettre le développement du secteur agricole en Afrique, dans un objectif d’assurer l’indé-
pendance alimentaire des pays et de lutter contre la pauvreté.
Une dimension spécifique en terme de développement : le fonds RAIF s’inscrit dans une dynamique de financement d’équipements structurants et ayant un effet positif affirmé sur les conditions du développement économique mais également social en Afrique. En associant le secteur privé à ces importants programmes, il sera facteur de développement local et de créttion d’emploi de manière pérenne. Le financement des infra s t ru c t u res en PPP donne à la personne publique une visibilité précise des enjeux financiers des projets et lui permettent un pilotage optimal: l’expérience en Europe montre en effet que ces contrats basés sur la ‘performance’du secteur privé dans la construction, le développement et la gestion de l’infrastructure permettent de limiter grandement les dérives en terme de coûts et de délais de construction mais également d’assurer un bon entretien des infrastructures sur le long terme. En effet, l’engagement contractuel du partenaire privé à maintenir l’infrastructure en
bon état est garanti par une sanction financière dissuasive en cas de défaillance.
En finançant de manière pérenne les infrastructures économiques et sociales en Afrique, RAIF se veut un outil innovant au service du développement économique et  social soutenable de l’Afrique tout en s’inscrivant pleinement dans la stratégie française dans la zone méditerranéenne et plus
largement en Afrique francophone. Cette stratégie axée sur le développement de  l’A f rique justifie la participation à son
capital d’acteurs financiers de premier plan, multilatéraux et bilatéraux, qui sont les principaux partenaires du développement de l’Afrique.

 

Petru V. Notingher
Président du FFA en Roumanie
Ancien élève de l’Université Politehnica de Bucarest (UPB) et Docteur en Génie électrique de la même université, PetruV. Notingher déroule trois activités  importantes: dans l’enseignement, dans la recherche et dans l’entreprise.
Depuis 1969, P.V. Notingher travaille comme Professeur à l’UPB et Vice-doyen de la Faculté de Génie électrique.
Il est directeur du laboratoire de matériaux pourl’électrotechnique, directeur du Centre de recherche ECEE-UPB et directeur de plusieurs projets européens
de recherche (COPERNICUS, T E MPRA , PECO, OTAN, BRANCUSI , ECONET etc…).
Pour son activité professionnelle (concrétisée en 15 livres et plus de 250 articles), il a reçu plusieurs prix de la part de l’Académie Roumaine, de la Société Française du Vide et de l’IEEE  IndustryApplications Society.
Ancien Directeur de l’Agence Nationale Roumaine Socrat es, Petru V.
Notingher est membre des conseils d ’ administration des sociétés IFMA SA et EUROTEST SA et associé à  plusieurs sociétés de conseil en Roumanie.

 

EN ROUMANIE
Représentants
du FFA

 

 

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