Face à la crise mondiale, il faut une collaboration internationale, une coopération européenne étroite, mais aussi une mobilisation nationale.
Cette mobilisation exige de la solidarité et un langage de vérité. Ce n’est pas en réduisant nos efforts que nous sortirons debout de cette crise et ce n’est pas en refusant toute adaptation que nous irons chercher la croissance.
Face aux conséquences de la récession, il faut aider nos concitoyens à tenir le choc. Ce fut l’objet du sommet social du 18 février destiné à améliorer l’indemnisation du chômage partiel, à mieux protéger les personnes en fin de CDD ne retrouvant pas d’emploi, à aider les classes moyennes et les familles…
Parallèlement, il faut alimenter, coûte que coûte, le moteur économique de la France. Voilà pourquoi nous avons fait le choix de l’inve s t i s s e m e n t .
L’ investissement , c’est l’appui massif à nos entreprises qui doivent pouvoir continuer à tourner et à innover, c’est la défense de l’emploi ! Notre plan de relance, ce sont 26 milliards d’euros injectés dans notre économie.
L’accélération d’un millier de projets permettra à la fois de relancer l’activité économique et d’accumuler des actifs rendant notre pays plus compétitif à l’avenir (chantiers ferroviaires, rénovation urbaine, lutte contre l’habitat
indigne, modernisation des universités, création de campus…).

 

 

Avec ce plan de relance, les investissements que nous avions prévu de faire en 5 ans, nous allons les réaliser en 2 ans !
Cette crise va rebattre les cartes. Lorsque la croissance reviendra, il y aura des nations perdantes et des nations gagnantes. Les perdantes auront choisi le court terme et la facilité, elles se seront repliées sur elles même. Les gagnantes auront fait preuve de lucidité et de courage, elles auront eu l’audace de faire de la crise un tremplin en poursuivant leur adaptation. Dans cet esprit, le
Gouvernement continuera d’agir. Fiscalité (avec notamment la suppression de la taxe professionnelle) , formation professionnelle, réforme de l’Etat, collectivités territoriales, hôpital…. Nous ne relâcherons pas l’effort de modernisation de notre pays !

 

Cette crise modifie les contraintes entourant notre politique économique mais elle n’en altère ni le diagnostic fondateur ni les objectifs ultimes. Notre pays n’a d’autre voie de salut que de continuer à réhabiliter le travail , à moderniser
ses administrations et à rénover ses politiques publiques.
Aux lecteurs de «Croissance A c t u a l i t é s » ,et à travers eux, à tous les entrepreneurs et acteurs économiques, j’adresse un message de volontarisme. Je connais
leurs talents comme leurs difficultés. Le Gouvernement est à leurs côtés, au service du redressement de la France.

François Fillon
Premier Ministre
François Fillon
Aux entrepreneurs et acteurs économiques

 

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