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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 20 juin 2011

Les français visitent la République tchèque

La République tchèque a accueilli 1 169 846 touristes étrangers au cours du premier trimestre 2011, cette progression de 7 points par rapport à 2010 confirme l’engouement autour de cette destination. Les touristes français enregistrent la plus belle progression, cependant les touristes allemands restent en haut du classement d’après Tour Mag.

 

Le Liban à l’honneur au festival international du film de Cannes

La présence libanaise à Cannes cette année est le fruit de la collaboration du ministère du Tourisme et du ministère de la Culture. Ilouban rapporte que l’équipe du film “Et maintenant, on va où ?” de Nadine Labaki, en sélection officielle à Un certain regard a reçu la visite de son Excellence le Ministre du Tourisme du Liban. Ce dernier a insisté sur le caractère exemplaire de la participation du Liban au festival de Cannes, fruit de la collaboration de deux équipes ministérielles d’obédience politique différente. Le Ministre souhaite s’impliquer dans le cinéma afin de développer l’image de son pays et de générer de nouvelles recettes pour l’Etat. Dès lors une coopération franco-libanaise serait envisagée.

 

Les sites mémoriels font recette

Selon Le Figaro une enquête nationale commanditée par le ministère de la Défense et des Anciens Combattants, en partenariat avec le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie révèle que la visite des sites mémoriels reste un apport financier pour le tourisme. En effet, le chiffre d’affaire enregistré par les sites payants avoisine les 45 millions d’euros, ce à quoi s’ajoutent les retombées indirectes des sites gratuits. Ces sites ont généré 1050 emplois à temps plein l’an passé et mobilisé 3000 personnes au total.

 

Coalition Internationale pour un Tourisme Responsable (CITR)

Développement Durable rapporte que le 2 juin 2011 s’est tenue la journée mondiale pour un tourisme responsable à l’initiative du CIRC. Ainsi, un grand colloque a été organisé la veille au conseil général d’Ile-de France avec comme pays à l’honneur cette l’Afrique du Sud. De plus le thème de réflexion choisi était : « Le tourisme durable : quelles garanties ? ». L’objectif étant le respect de l’environnement et de l’authenticité socioculturelle des populations locales et la répartition équitable des bénéfices socioéconomiques entre les différentes parties prenantes.

 

Soutenir le tourisme en Afrique subsaharienne

Le site d’actualité Le Soleil rapporte que le salon international du tourisme, des industries culturelles, de l’art et de l’artisanat ou « Ticaa 2011» a eu lieu le 27 mai 2011 à Dakar. Initié par dix pays de la sous-région que sont le Bénin, le Niger, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, la Sierra Léone, et la Guinée Conakry, cet ambitieux projet dont l’objectif est de valoriser les écosystèmes et favoriser l’émergence d’un écotourisme au service des populations et de la croissance économique, pourrait bénéficier d’un financement avoisinant les 45 millions de dollars.

 

La promotion du tourisme Grecque en Chine

Selon le site d’actualité Web Ana, le secteur du tourisme, a été au centre de la visite du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Spyros Kouvelis, en Chine. En effet, les Etats ont signé une déclaration commune visant à faciliter la délivrance des visas, ce qui doit permettre une augmentation du flux de touristes grecs et chinois d’un pays vers l’autre. De plus, dans le cadre de leurs relations bilatérales les deux parties ont exprimé leur volonté d’élargir encore plus leur coopération dans les secteurs de l’économie et du tourisme.

 

Le Cambodge préserve la biodiversité

MédiaTerre rapporte que la conservation de la biodiversité dans les plaines du nord du Cambodge a offert de nouveaux moyens de subsistance à des villageois à faible revenu vivant près des sites. Cette initiative finance le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) par l’intermédiaire du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) va être propager. Ce projet diminue la chasse et la vente des espèces menacées en préservant l’habitat environnant.

 

L’Afrique subsaharienne veut développer le tourisme

Selon le pure player Slate Afrique les six ministres du Tourisme de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), qui comprend le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, se sont réunis avec pour objectif de développer un tourisme durable dans le réseau des aires protégées transfrontalières. Force est de constater qu’un travail interministériel sous-régional sera nécessaire pour faciliter l’obtention des visas. De plus cette zone géographique bénéficie d’atouts naturel méconnus et négligés. Observatoire du tourisme francophone du Forum Francophone des Affaires

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Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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