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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 05 juillet 2011

L’Afrique va développer l’e-tourisme.

Le site d’actualité mtm news rapporte que les opérateurs africains du tourisme, et particulièrement ceux d’Afrique australe et de l’Est, veulent tirer parti des nouvelles technologies pour dynamiser leur marché. En effet, la majeure partie des réservations de voyages touristiques ou d’affaires passe par internet, ce qui représente entre $ 110 milliards et $ 150 milliards de chiffre d’affaires en 2010. Les réseaux sociaux sont devenus des outils indispensables pour les voyageurs à la recherche d’une destination. De plus, la vitalité du secteur de la téléphonie mobile africaine incite les acteurs du secteur touristique à développer des applications ou des sites destinés uniquement à être consultés et utilisés sur téléphone portable.

 

Les Etats-Unis : un objectif touristique pour le Québec

Selon le site d’actualité Canoe, les États-Unis constituent le marché principal du tourisme pour le maire de Québec et la direction de l’Office du tourisme. En effet, l’organisme consacrera un million de dollars de plus, cette année dans la promotion de la ville de Québec sur le marché américain. A cette occasion, l’accent sera mis sur l’offre d’hiver pour atteindre l’objectif de 5,2 millions de touristes en 2016.

 

 

Les professionnels du tourisme tunisien seront formés en France.

Le site Pros du tourisme rapporte qu’un partenariat a été établi entre la France et la Tunisie. A ce titre, des conventions de jumelage ont été signées entre des instituts tunisiens et la chambre des métiers de Seine-Saint-Denis. Les formations concernent les domaines de la boulangerie et de la pâtisserie et les métiers de l’hôtellerie. Ainsi, Le secrétaire d’Etat au Tourisme Frédéric Lefebvre a fixé un objectif de 300 formateurs sur le long terme. En effet, à l’issue de cette formation, les Tunisiens formeront à leur tour des cadres et des artisans en Tunisie.

 

 

Les dépenses touristiques à Beyrouth atteindront 6,5 milliards de dollars.

Dans son rapport 2011 sur le tourisme dans le monde, Mastercard place Beyrouth en deuxième position régionale en terme de dépenses touristiques. En effet, la ville devrait percevoir la somme de 6,5 milliards de dollars. Le commerce du Levant précise que Dubaï arrive en tête avec 7,8 milliards de dollars prévus. En ce qui concerne l’Europe, Londres devance Paris avec plus de 20 millions de visiteurs attendus contre 18,1 millions de visiteurs pour la capitale française.

 

 

Le Liban veut faciliter l’entrée des touristes.

Actuellement en pleine formation d’un gouvernement, le Liban souhaite faciliter l’entrée des touristes, au début de la saison estivale. Selon Le commerce du Levant, le ministre sortant du Tourisme a annoncé que tout citoyen résidant dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) pourra rentrer au Liban sans visa dans le cadre de voyages organisés et y séjourner un mois supplémentaire. Le ministre rappelle que le pays s’est organisé en conséquence pour accueillir les touristes arabes.

 

 

Le Laos privilégie l’éco-tourisme.

Force est de constater que les touristes sont de plus en plus nombreux dans l’extrême nord du pays. En effet, ces derniers semblent être attirés par la beauté sauvage et la richesse culturelle des nombreuses minorités ethniques de la province de Louang Namtha. Sur le site officiel Ecotourismlaos, l’objectif affiché est de faire du Laos une destination mondialement reconnue dans le tourisme durable. Dans cette perspective, les autorités ont notamment créé 20 parcs nationaux sur 14% du territoire. De plus des partenariats ont été mis en place entre les villageois et des agences de la région, pour éviter les dérives du tourisme de masse des pays voisins.

 

 

L’arrivée des touristes en hausse au Maroc.

Selon le site d’information le matin.ma, le département du Tourisme a annoncé que l’activité touristique marocaine a réalisé une très bonne performance durant le mois d’avril 2011. En effet, une augmentation de 18% par rapport à la même période de 2010 a été enregistrée. On observe le grand retour des touristes allemands, dont le flux vers le Royaume s’est accru de 44% et la montée en puissance du marché russe avec un taux de croissance de 37%, suivi du marché belge qui a évolué de 32%. Toutefois, la durée moyenne de séjour durant le mois d’avril a baissé de 4,69 %.

 

 

Le Sénégal veut attirer les investissements touristiques.

Les autorités sénégalaises souhaitent relancer le secteur touristique par le biais d’investissements. Le site d’information Walfadjri rapporte qu’un guide de l’investisseur a été réalisé qui identifie des filières porteuses du secteur touristique sénégalais, à l’intention des investisseurs locaux et étrangers. En effet, plusieurs filières sont concernées notamment l’éco-tourisme, le tourisme d’affaire, le tourisme des seniors. En ce qui concerne le tourisme de santé le pays veut s’appuyer sur la qualité de ses médecins et de sa proximité avec l’Europe.

 

 

La Suisse à la conquête du marché indien.

Selon la Tribune de Genève, le marché indien représente un énorme potentiel pour la Suisse. Force est de constater que la communauté indienne, à l’instar des Chinois, dépense plus que la moyenne par rapport aux autres visiteurs. La Suisse souhaite développer d’une part le tourisme de vacances et d’autre part le tourisme de congrès et de séminaires. Zurich et la Suisse centrale semblent être sollicités pour les visites tandis que l’arc lémanique est la destination la plus forte pour le tourisme de congrès. Le pays va augmenter ces capacités hôtelières ainsi que le développement durable qui est l’un des gros enjeux du tourisme de congrès.

 

 

L’activité touristique reprend en Egypte.

Le Figaro rapporte que le secteur du tourisme en Egypte est en nette progression, après une chute de 46% au premier trimestre 2011. En effet, les touristes russes sont de retour sur les stations balnéaires tandis que les touristes français semblent attendre la période hivernale. Le gouvernement égyptien a élaboré un programme de relance du tourisme accès sur la diversification des offres, notamment l’allongement des promenades sur le Nil, et la mise en valeur des zones inexploitées dans le désert occidental. En 2011, l’Égypte vise un objectif de 11 millions de touristes.

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Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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