3, place de la Coupole, BP 98
94223 Charenton Cedex, France
Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 20 mai 2011

L’état le plus francophone des Etats-Unis plébiscité par les touristes

Selon Tourmag, le nombre de visiteurs à la Nouvelle Orléans a augmenté de 10,7% par rapport à 2009. Malgré la marée noire qui a touché les côtes de la Louisiane en 2010 et l’ouragan Katrina la fréquentation dépasse pour la 1ère fois les 8 millions de touristes depuis 2005. De nombreux évènements attirent les touristes à l’internationale tels que le Carnaval de Mardi Gras et le festival de Jazz. On note que le marché français est en augmentation en Louisiane avec 88 000 visiteurs en 2010.

 

 

Les touristes étrangers afflux dans les hôtels français

Capital rappelle que la crise a fortement affecté le secteur du tourisme en France. Cependant si l’on en croit le dernier bilan de l’Insee la fréquentation des hôtels a rebondi de 2,2%, en partie grâce à l’afflux des clients étrangers en provenance des pays émergents. Cette reprise a toutefois bénéficié essentiellement aux établissements très haut de gamme type 4 et 5 étoiles. La tendance est la même du côté du camping, où la hausse de la fréquentation a concerné uniquement les 3 et 4 étoiles. A l’inverse, l’hôtellerie traditionnelle (jusqu’à 2 étoiles) a dû réduire le parc de chambres, afin d’améliorer sa rentabilité.

 

 

Ecotourisme : la nature au cœur du tourisme

L’association des voyageurs et voyagistes éco-responsables (VVE) vient de lancer son site, pour un tourisme différent. Il prône un tourisme axé sur la nature à tendance éducative et visant à protéger le patrimoine humain, naturel et culturel. Selon Tourmagazine, des voyagistes français spécialisés en séjour et randonnées éco-responsables proposent des offres originales telles que « Séjours nature hiver » ou « voyages 5 sens ». Les destinations sont diverses, on y retrouve aussi bien la France « les Cévennes côté chataignes » que le Bénin « Restauration de l’habitat des primates ».

 

 

L’émergence du tourisme culturel au Sénégal

L’Agence presse senegal rapporte que lors de l’inauguration du Grand Théâtre, le président Abdoulaye Wade a annoncé la construction d’un Parc culturel appelé à faire émerger le tourisme et les industries culturelles du Sénégal. Cet ensemble sera constitué des infrastructures suivantes : le Musée d’art contemporain, la Bibliothèque nationale, les Archives nationales, l’Ecole des Beaux-Arts, l’Ecole d’architecture et le Palais de la musique. Il précise que les travaux du Musée des civilisations noires débuteront avant la fin de l’année 2011. Ainsi le président souhaite que ces « 7 merveilles » augmentent l’attractivité de Dakar.

 

 

Les villes attrayantes du Vietnam

Selon VietnamPlus, les lecteurs du magazine de tourisme anglais "Wanderlust" ont élu l’ancienne cité de Hôi An en 2e place des dix villes touristiques de premier ordre du monde. De plus récemment, la baie de Ha Long a été élue dans le "Top ten" des destinations de croisières les plus attrayantes du monde par les lecteurs du magazine, anglais aussi, "Lonely Planet".

 

 

Le Gabon va se doter d’une société nationale d’hôtellerie et du tourisme

un projet de décret portant création et organisation de la société gabonaise d’hôtellerie et du tourisme (SGHT) a été adopté par le gouvernement gabonais lors du conseil des ministres du 28 avril dernier. Le pays enregistre actuellement, en effet, un déficit en capacité d’accueil et son secteur touristique comporte d’énormes potentialités qu’il convient de développer. Force est de constater que ce pays dispose d’une diversité de paysages avec une nature bien conservée, des animaux qui comptent parmi les plus spectaculaires de la planète (éléphants, gorilles, chimpanzés ou buffles dans la forêt, hippopotames, lamantins ou crocodiles dans les fleuves ; baleines à bosse, dauphins ou tortues luths en mer) et d’un kaléidoscope culturel caractérisé par une multitude d’ethnies qui sont autant de terreaux pouvant servir au développement d’une activité touristique plus intensifiée. Selon Gaboneco, la SGHT comprendra un conseil d’administration et une direction générale.

 

 

Le tourisme à Montréal se porte bien

D’après argent canoe, les grands hôteliers de la métropole ont enregistré une augmentation de 5,1 % du taux d’occupation de leurs chambres. La tendance à la hausse se maintient, lors de la dernière saison estivale les grands hôteliers de Montréal avaient vu le taux d’occupation de leurs chambres croître de 8 %.

 

 

Le gouvernement congolais et une ONG américaine développent l’éco-tourisme

Selon Afrique jet, le gouvernement congolais et une ONG américaine, dénommée ‘Congo Conservation Company’ viennent de signer une convention de concession pour le développement de l’écotourisme dans le parc national d’Odzala-Kokoua, au nord du Congo et pour la modernisation du sanctuaire de gorilles de Lossi, au nord de la capitale pour une durée de 25 ans. A travers cette convention, l’ONG américaine s’engage à respecter la législation forestière en vigueur, les prescriptions du plan d’aménagement et le règlement intérieur, ainsi que l’investissement de 5% de son chiffre d’affaires en faveur d’un fonds destiné au développement des populations locales.

Publications associées
Tendances économiques

Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

En savoir plus, lire la suite
Tendances économiques

Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

En savoir plus, lire la suite
Tendances économiques

Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

En savoir plus, lire la suite