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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 26 juillet 2011

Les labels de l’écotourisme

Force est de constater que les acteurs du tourisme privilégient de plus en plus l’écotourisme. En effet, à l’échelon européen, l’Eco-label Européen est attribué aux structures indépendantes ou aux chaînes d’hôtels à faible impact environnemental selon des critères stricts comme par exemple, par l’enseigne Best Western. Selon 20 minutes, la région Aquitaine arrive en tête forte de 20 établissements labellisés, ce qui représente 10% des hébergements sur le territoire français. Quant au bord de mer, le pavillon bleu cible les stations balnéaires et ports de plaisance de 41 pays engagés dans une politique environnementale. De plus, cette année un partenariat avec Eco-Emballage incite au tri des emballages dans les ports et les communes labellisés. En ce qui concerne les parcs naturels, WWF a attribué le "gîte panda" à 280 Gites en France répondant à des critères précis. Au niveau international, la clef verte est un programme d’éducation à l’environnement s’adressant à tout type d’établissement et développé dans 18 pays. L’organisation ATR s’emploie à sensibiliser les visiteurs à la culture des populations d’accueil, et s’assure de la distribution équitable des retombées touristiques, au même titre que l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (Ates) dont la charte a été adoptée par 35 pays. Enfin, l’économie rurale semble concernée d’une part à travers les écogîtes et l’éco-construction pour la protection du patrimoine bâti en France, et d’autre part via la préservation du patrimoine agricole garanti par le label "bienvenue à la ferme".

 

  

 

Le Mali veut rester une destination touristique

Pros du tourisme rapporte que le Mali n’est plus une destination touristique attrayante, depuis les actes terroristes. Ainsi, l’Etat malien a décidé de renforcer la sécurité autour des sites touristiques. Pour ce faire des policiers en civil seront postés à des endroits clés des circuits ainsi que des patrouilles de l’armée.

 

 

La France connaît une hausse de sa fréquentation touristique.

D’après le quotidien le Parisien, les premiers résultats de réservations dévoilés par le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme rendent confiants les professionnels du tourisme quant à la saison estivale sur le sol français. Les nuitées seraient en hausse de 8% en juillet et de 13% en août en ce qui concerne les touristes en provenance du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Italie et des Pays-Bas. De plus un baromètre TNS Sofres, constate une augmentation du taux de réservation en juillet par rapport à la même époque en 2010, notamment dans l’hôtellerie et pour le camping. Ce vent favorable sur le tourisme français s’explique d’une part par la parité euro/dollar favorable à la monnaie européenne et d’autre part par les crises dans les pays arabes, provoquant un report des départs sur les pays européens.

 

 

L’éco tourisme au Liban

Selon le site d’actualité Ilouban, l’ONG Orange house projet, oeuvre depuis dix ans pour la préservation des tortues marines au Sud du Liban. Ainsi, ce pionnier de l’éco-tourisme au Liban a connu plusieurs phases pour mener à bien ce projet. D’abord la dépollution des plages de tous les sacs plastiques et autres ordures qui nuisent aux animaux, puis par des recueils d’informations en tous genre sur les tortues notamment leur nombre, leurs races et leurs lieux de ponte favoris. Puis, afin de financer les actions, une chambre a été louée dans le complexe, actuellement il en existe 3. Les chambres se louent 50$ par personne pour un couple et 75$ pour une personne seule, petit déjeuner compris.

 

 

Le Maroc une destination de choix pour le tourisme d’affaire

Au carrefour de l’Afrique et de l’Europe, le Maroc bénéficie d’une facilité d’accès et dispose de nombreux avantages, notamment ses ressources naturelles et son patrimoine culturel. Selon le portail d’information Au fait, Marrakech, Meknès et Casablanca constituent des villes phares pour le tourisme d’affaires. Force est de constater que les professionnels chinois, qui ont eu une série de rencontres avec leurs homologues marocains, ont exprimé leur intérêt pour le Maroc. Ainsi, les multinationales chinoises dans différents secteurs cherchent à s’implanter au Maroc qu’elles considèrent comme plateforme essentielle pour accéder aux marchés africain et européen.

 

 

Les lacunes du Grand Paris pour le tourisme d’affaire

Le Figaro rapporte que l’Ile-de-France est la première métropole touristique au monde ainsi que la première région économique française. Toutefois, Paris perd des parts de marché face à Singapour ou Barcelone. C’est dans ce contexte que l’ancienne ministre de l’Économie Mme Lagarde et le secrétaire d’État au Tourisme, ont missionné Gilles Pélisson, ancien patron d’Accor, pour dresser un état des lieux précis de la situation et formuler des propositions d’amélioration. Le Charles de Gaulle express semble être une priorité qui permettra de relier directement Roissy à la gare de l’Est. De plus, le rapport souligne un manque de grandes salles et incite à quelques "petites choses" pour améliorer la vie des touristes, notamment les taxis.

 

 

Comment relancer l’économie malgache ?

Des jeunes malgaches s’expriment sur le site d’actualité Afrique jet au sujet de la situation économique de leur pays. Ainsi, la cause de la récession est la crise socio-politique qui perdure dans leur pays et un manque manifeste d’éducation qui reste la base de tout développement pour ces jeunes. Certains optent, pour un investissement massif dans les entreprises franches, qui leur semble être un secteur performant pour réhausser l’économie malgache. Pour d’autres, il faut mettre fin au néo-libéralisme et s’inspirer de ce qui se passe dans les pays d’Amérique latine tels que le Venezuela ou l’Équateur. Dans une stratégie de redynamisation de l’économie, le tourisme tiendrait une place primordiale a fortiori l’éco-tourisme. De plus, près de 85% des Malgaches sont des agriculteurs, ce qui semble être un atout face à la crise alimentaire mondiale car l’aménagement d’infrastructures permettrait d’investir dans la production.

 

 

L’évolution de l’e-tourisme

Selon le blog etourisme, l’industrie touristique est le premier secteur de l’e-commerce. En effet, en 2011, 6 européens sur 10 réservent leur voyage en ligne et la France connaît une progression de 12% au 1er trimestre 2011.Force est de constater que les individus se déplacent régulièrement avec des objets high-tech et ce même en vacances. Pour les professionnels du secteur, l’e-tourisme a laissé place au tourisme numérique, c’est à dire les "So-Lo-Mo " (Social-Local-Mobile). Sous cette appellation se cache un phénomène qui a été l’un des principaux thèmes de la conférence PhocusWright au salon ITB Berlin en mars 2011. On observe 3 points: l’influence du cercle social dans la préparation de séjours, qui est une continuité du traditionnel “bouche-à-oreille”. La localisation car 20% des recherches sur Google sont liées à la géo-localisation et enfin la propagation des smartphones dont 12,6 millions de Français sont équipés

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Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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