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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 21 novembre 2011

Nice accueille le 7° Salon international du tourisme de la Côte d’Azur

Pour la seconde année, le 7° Salon international du tourisme de la Côte d’Azur se déroulera dans les salons de l’hôtel Negresco sur la Promenade des Anglais. Les professionnels du secteur présenteront leurs dernières nouveautés parmi lesquelles des séjours qualitatifs et originaux annonce Tour Mag. Africa Voyages proposera des safaris en lodge ou en 4×4 et le groupe hôtelier Viva Resorts dévoilera son offre en remarquables Resorts aux Caraïbes, en République Dominicaine ou au Mexique.

 

 

Marseille a trouvé sa vitesse de croisière

Avec 800 000 croisiéristes en 2011, en hausse de 14 %, Marseille a réussi son essai. Georges Azouze, président de l’Association française des compagnies de croisières confie à Hôtellerie-Restauration: "Nous sommes à la veille d’une révolution. Avec le développement des lignes aériennes européennes low-cost, Marseille pourrait devenir un hub européen de la croisière, à égalité avec Barcelone."

 

Québec meilleure destination au Canada

Selon la compilation du magazine américain Condé Nast Traveller, Québec est la sixième meilleure destination au monde, la troisième en Amérique du Nord, et la première au Canada révèle Québec Hebdo. La province devance ainsi toutes les destinations d’Asie, d’Amérique centrale et du Sud.

 

 

Des vacances de Toussaint réussies pour la Côte belge

La Côte a connu des vacances de Toussaint réussies. Les hôtels, essentiellement occupés par des Néerlandais et des Belges, affichaient complet lors de ces deux derniers week-ends, rapporte RTBF. Bruges a également connu une belle affluence lors de ces vacances, de nombreuses personnes s’étant rendues au salon gastronomique Brugge Culinair organisé au centre de congrès Oud Sint-Jan.

 

 

Les Antilles françaises repartent à la conquête des touristes étrangers

Grâce à la réouverture ce week-end de deux lignes vers la Martinique et la Guadeloupe depuis l’aéroport international de Roissy, les Antilles espèrent attirer à elles les touristes étrangers. Ces derniers dépensent 20 à 25% de plus que leurs homologues français, nous informe l’AFP. Après des tentatives mal coordonnées en 1999, 2003 et 2005, Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat chargé du tourisme, s’est assuré du succès autour de trois clés de réussite: l’accessibilité, la qualité et la visibilité.

 

 

Ouverture du plus vaste centre commercial d’Afrique du Nord prévue pour décembre

Le Morocco Mall de Casablanca, le plus grand centre commercial d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, ouvrira le 5 décembre. Le centre s’étale sur 10 hectares, comprend 200.000 mètres carrés d’espace au sol, et abritera environ 350 boutiques sur trois étages, rapporte Le Parisien. Ce centre commercial se veut comme un pôle touristique attractif. Au milieu des enseignes prestigieuses, les visiteurs trouveront un aquarium géant, une patinoire, un cinéma IMAX et la plus grande fontaine musicale d’Afrique.

 

 

Le Sénégal diversifie son offre touristique

You Vox rapporte les propos de Monsieur Thierno Lô, Ministre du Tourisme du Sénégal qui a fait un point sur la situation du développement touristique dans son pays. Ses résolutions se concentrent sur quatre points clés : diversifier l’offre touristique, assurer la stabilité du pays, encourager l’artisanat et endiguer l’insécurité. L’objectif est de faire du Sénégal une destination touristique haut de gamme. A cette fin, les 7 merveilles du pays dont le Grand Théâtre de Dakar et le Musée Africain des Civilisations, sont des atouts essentiels du grand plan touristique.

 

 

Tourisme-Afrique : 7% d’augmentation des recettes les dix dernières années

Veille info tourisme communique les documents de la septième session du Comité de sécurité alimentaire et du développement durable qui assure que le tourisme est l’une des activités les plus florissantes d’Afrique. En plus d’une augmentation de ses recettes de 7% sur les dix dernières années, le tourisme est un moyen de renforcer les infrastructures, de créer des emplois et favorise la coopération entre les pays. Grâce à sa biodiversité et la variété des paysages du continent le tourisme africain a des atouts supplémentaires pour le développement durable.

 

 

Thaïlande : les inondations découragent les touristes

Les inondations exceptionnelles qui frappent la Thaïlande font peur aux touristes. L’Association des agents de voyage thaïlandais (ATTA) constate des réservations en baisse jusqu’à 70%. Et l’Autorité du tourisme de Thaïlande a dénombré environ 25% d’annulations, nous informe Le Matin. Après la crise du printemps 2010 lors d’interventions de l’armée contre les "chemises rouges" anti-gouvernementales, la Thaïlande espère que sa capitale sera cette fois épargnée par les intempéries et espèrent un retour massif des touristes.

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Tendances économiques

Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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