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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 9 novembre 2011

Frédéric Lefebvre défend le tourisme au T20

A l’issue d’une réunion des ministres du tourisme des vingt principales économies (T20),le Figaro rapporte les propos de M. Lefvebre sur l’importance de ce secteur dans l’économie mondiale. Avec bientôt plus d’un milliard de touristes, le chiffre des retombées de cette activité devrait atteindre 5% du PIB mondial, 9% en comptant ses effets indirects. Reléguée au troisième rang derrière les Etats-Unis et l’Espagne en termes de recette, la France devrait accentuer son encouragement aux professionnels du secteur.

 

Tourisme dans l’Union européenne : vers un label de qualité “Europe”

L’Europe est la première destination touristique mondiale. Pour renforcer cette position et poursuivre le développement de l’attractivité, le Parlement Européen vient d’adopter une résolution portant sur la création d’un label de « qualité » Europe. Les objectifs principaux sont le soutien aux activités locales et la mise en place d’un système unique et fiable de classification des hôtels indique Euronews.

 

L’Ile-de-France veut séduire les touristes provinciaux

Le Comité Régional de Tourisme d’Ile- de-France envisage de renforcer son attractivité en prévision d’une année 2012 chargée, nous annonce Metro France. Des Jeux Olympiques de Londres, à l’absence du salon du Bourget, le CRT mise sur la visite des Français de Province habitant à moins de quatre heures de Paris. Pour ce faire, de nombreuses offres « package » vont être définies en partenariats avec les professionnels du tourisme.

 

L’office du tourisme de Lyon révolutionne son site

A l’instar de Paris, Lyon souhaite attirer à elle un nombre croissant de touristes.Metro France nous informe que l’office du tourisme de Lyon va mettre en place courant novembre un site internet participatif. L’objectif visé est d’amener les professionnels du tourisme, les journalistes et étudiants ainsi que les visiteurs à contribuer au rayonnement de l’agglomération.

 

Un pacte demande plus de développement durable dans la politique touristique

L’association Acteurs du Tourisme durable (ATD) a publié un pacte de six mesures pour demander aux candidats à la présidentielle que le développement durable soit placé au coeur de l’action publique en matière de tourisme en France. Inspiré de la démarche de Nicolas Hulot et du pacte Ecologique, ce pacte se veut une campagne d’interpellation et de sensibilisation des décideurs politiques et des citoyens, nous indique Romandie.

 

Lancement à Marseille de la première base province d’Air France

Afin de contrer les compagnies "low cost", Air France a relayé auprès de l’AFP avoir ouvert sa première base province à l’aéroport Marseille Provence. Treize nouvelles destinations sont programmées en France, en Europe, dans le bassin méditerranéen et au Maroc. Après Marseille, laboratoire de cette nouvelle offre, Nice et Toulouse devraient accueillir une base province au printemps 2012, avant Bordeaux à l’été.

 

La 23ème édition du salon international tourisme voyages de Montréal fait le plein.

Les professionnels du tourisme se sont réunis pour présenter plus de 200 destinations aux nombreux visiteurs. Parmi les nouveautés, l’exploration du monde amérindien a particulièrement attiré l’attention, nous informe Canoe. De plus, de nombreuses conférences sur l’histoire des Mayas, la cuisine coréenne ou bien encore les croisières de luxe vers le Ponant ont rythmé ce salon et offert aux visiteurs un avant-goût de leurs futurs destinations.

 

Tourisme : le Maroc reçoit une clientèle de moins en moins dépensière

La vie eco nous détaille qu’avec la crise, le secteur du tourisme marocain reçoit une nouvelle clientèle moins dépensière. Les séjours dans les établissements classés sont en baisse, les touristes consomment moins, leur comportement actuel est différent de celui des années 80 et 90, ils font attention à leurs achats et sont plus regardants sur leur qualité. Aujourd’hui plus attirés par les produits bio, du terroir et par le commerce équitable, ils incitent les artisans à s’aligner sur leurs désirs.

 

Tourisme : Madagascar à la vice-présidence de l’OMT

La Grande île a été élue vice-présidente de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Cette place stratégique rassure les politiques et les professionnels du tourisme. Avec la crise, Madagascar a perdu beaucoup de visiteurs néanmoins l’optimisme est de mise car cette place à l’OMT assure une visibilité et une crédibilité importante, estime l’Express de Madagascar.

Publications associées
Tendances économiques

Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Tendances économiques

Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Tendances économiques

Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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