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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 19 décembre 2011

La Grèce veut maintenir à flot ses sites touristiques

Les effets de la crise sur la Grèce se répercutent sur ses sites touristiques : toilettes hors service, manque de personnel, contrats non renouvelés.Euronews nous informe que le gouvernement souhaite privilégier les sites importants. Représentant 18% de son PIB, le tourisme grec ne peut être abandonné.

 

Plan Nord : Québec investira 32 M $ pour le tourisme nordique

Le gouvernement du Québec compte faire du Nord du Québec une destination touristique de classe mondiale d’ici dix ans, en y investissant 32 des 70 M $ nécessaires au développement de cette industrie nous informe Plein Jour. La Stratégie vise le développement des infrastructures, de produits touristiques, la formation, le tout en partenariat avec les acteurs de l’industrie touristique locale et régionale. Les retombées devraient atteindre 140 M $ par année.

 

Thierry Le Roy, nouveau président de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris

Le site l’hôtellerie-restauration annonce le changement de présidence à la tête de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, Thierry Le Roy succède à Jean-Claude Lesourd. Loin d’être un inconnu, le nouveau président est encore Conseiller d’Etat (Président adjoint de la section de l’intérieur depuis 2009), et fut Président du Comité consultatif des programmes d’ARTE.

 

 

Tourisme à Marseille: plus de 700 millions d’euros de retombées économiques

Ces retombées record ont été obtenues par plus de 4 millions de visiteurs et 820 000 croisiéristes en 2011, nous indique . Ce nombre important de visiteurs s’expliquent par le récent développement d’une base d’Air France et l’importance de la gare Saint Charles (2ème gare de province avec plus de 11 millions de voyageurs. L’augmentation devrait continuer en 2012 avec des objectifs fixés à plus d’un million de touristes sur les terminaux maritimes phocéens.

 

 

Promotion du tourisme maritime du Vietnam

Vietnam plus annonce qu’un séminaire consacré au programme de présentation en Europe des meilleurs sites littoraux du Vietnam a été organisé vendredi à Nha Trang, province de Khanh Hoa (Centre), par la compagnie aérienne nationale du Vietnam (Vietnam Airlines). Il a réuni 50 représentants de voyagistes vietnamiens et étrangers, de magazines de voyage européens et de localités vietnamiennes littorales ayant des potentiels touristiques.

 

 

Les stations d’hiver doivent se repositionner pour surmonter la crise

Une étude comparative du Crédit Suisse sur les stations de sport d’hiver montre que les stations helvétiques restent 20% plus chères que leurs concurrentes alpines, rapport 24 heures. De plus, l’effet de change pèse lourdement actuellement. Les recommandations de cette étude sont clairs : au lieu d’investir dans des offres hivernales coûteuses, privilégier les avantages estivaux que possède la Suisse.

 

 

Plus de 5,4 millions de touristes étrangers depuis début 2011

Selon l’Administration nationale du tourisme (ANT), Le Vietnam a accueilli depuis début 2011 plus de 5,4 millions de visiteurs étrangers, soit une croissance de près de 18%, en glissement annuel. Un séminaire sur la promotion de l’investissement dans le tourisme entre les trois provinces de Phu Tho, Yen Bai et de Lao Cai a eu lieu le 1er décembre. Les discussions se sont concentrées sur la planification, l’orientation et l’attrait de l’investissement dans le développement touristique entre ces trois provinces nous informe Vietnam Plus

 

 

Haïti – Tourisme : Marriott International ouvrira un hôtel de 173 chambres à Port-au-Prince

Marriott International a annoncé hier qu’elle ouvrira un hôtel Marriott de 173 chambres à Port-au-Prince pour un investissement de 45 millions de dollar, nous apprend Haïti libre. En plus de créer 175 nouveaux emplois, Marriott va investir dans la formation d’hospitalité qui profitera au secteur du tourisme en Haïti. Cet investissement doit servir de vitrine et encourager d’autres initiatives de cet ordre.

 

 

Haïti – Tourisme : La Ministre du Tourisme était à Montréal les 3 et 4 décembre

Après avoir prononcé un discours à l’occasion de la 10ème édition du « Art Basel Miami Beach », la Ministre du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin s’est rendue à Montréal, pour rencontrer et faire la promotion d’Haïti auprès des acteurs du secteur du tourisme et du voyage. Ces rencontres font suite au 2e Forum Québec-Haïti qui s’est tenu les 17 et 18 novembre 2011 à l’Hôtel La Plaza Holiday Inn à Montréal, précise Haïti libre.

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Tendances économiques

Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Tendances économiques

Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Tendances économiques

Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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