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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 02 janvier.

Tourisme d’affaires : futur jackpot pour Angers ?

Angers veut doubler ses retombées économiques pour faire de la ville une porte d’entrée sur la vallée de la Loire, nous informe Ouest France. D’ici janvier 2014, une deuxième entrée pour le parc-expo sera construite mais également un nouveau centre des congrès et plusieurs hôtels. « Il s’agit d’accompagner l’évolution des grands salons internationaux accueillis à Angers », estime Jean-Claude Bachelot, élu de la ville.

 

Plus de 7,7 millions de Français sont partis en vacances entre novembre 2010 et octobre 2011

Les tour-opérateurs membres du Ceto (Association de Tour-Opérateurs) ont fait voyager 7,76 millions de clients, soit une hausse de l’activité de 1,9% par rapport à la même période un an plus tôt, d’après le baromètre annuel de l’activité tour operating pour l’année 2011, rapporte Le Parisien. En moyenne, ces clients ont dépensé 393€ (+3,6% sur une année), privilégiant les voyages long-courriers à l’inverse des moyen-courriers impactés par les troubles au Maghreb et au Moyen-Orient.

 

Les islamistes égyptiens tentent de rassurer l’industrie du tourisme

Le Parti de la liberté et de la justice, issu des Frères musulmans et arrivé en tête des législatives, a tenu une conférence au Caire sur le thème du soutien au tourisme. Avec 15 millions de visiteurs en 2010, le tourisme est un secteur économique clé en Egypte où il emploie 10% de la population active et constitue une source de devises conséquente. Selon RFI, l’inquiétude viendrait plutôt des salafistes du parti al-Nour, arrivés deuxième aux élections et privilégiant un « tourisme halal » plus contraignant.

 

Sport-tourisme-économie : le trio gagnant des Master Games à Nice en 2015

En septembre dernier, l’IMGA (International Masters Games Association) a désigné la ville de Nice comme hôte de l’édition 2015 des European Masters Games. Nice est la 1re ville en France à accueilllir ce grand événement populaire sportif. Sur son site, Nice premium détaille les retombées attendues de cet évènement ouvert à tous et principalement aux « vétérans ».

 

La Picardie reçoit le prix national du e-tourisme

Claude Gewerc, président du conseil régional de Picardie et président du Comité régional du tourisme de Picardie, s’est vu remettre le prix national du e-tourisme de la meilleure présence en ligne. Le jury s’est basé exclusivement sur l’analyse chiffrée de la présence en ligne des régions françaises via leurs sites internet et le web social. La Picardie s’est classée première région française devant la Lorraine et l’Alsace, pour sa campagne de promotion collective sur les réseaux et médias sociaux particulièrement innovante, nous informe L’Aine nouvelle.

 

En plus du tourisme Thermal, Sétif s’oriente vers le tourisme d’affaires : Aïn El Fouara, le Dubaï algérien…

Sétif, la capitale des Hauts-Plateaux, ambitionne de devenir la capitale du tourisme algérien. Les investisseurs privés de la wilaya ont investi pour plus de 8,3 milliards de dinars dans la construction d’infrastructures hôtelière de standing annonce L’expressiondz. Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat s’enthousiasme devant l’avenir radieux qui s’offre à cette région.

 

Luxembourg/Saison touristique 2011 : une année plutôt satisfaisante

Malgré une météo capricieuse, la majorité des acteurs touristiques ont faits de bons résultats et sont contents de leur saison. L’enquête de l’Office national du tourisme réalisée auprès de 49% des acteurs démontre une tendance positive, rapporte Le Quotidien. Le journal détaille les chiffres par secteur et insiste sur les innovations à venir : nouveau système des fiches d’hébergement électronique pour de meilleurs statistiques, et l’instauration d’un nouveau statut pour classer les établissements et offrir une transparence accrue pour guider le client des ses choix.

 

Tourisme : le sud de Madagascar a de nouveau la côte

Après deux années de vache maigre, les touristes se pressent à nouveau à Madagascar, s’enthousiasme Zinfos974. L’Express de Mada note une belle augmentation du chiffre des agences de voyages sur la destination, parfois passé du simple au double par rapport à l’année 2010. Certaines agences auraient même du mal à caser les voyageurs dans les régions du Sud particulièrement prisées ainsi que dans les zones balnéaires, à l’image de Nosy Be et Sainte-Marie.

 

Le fondateur d’EasyJet veut une low cost africaine

Stelios Haji-Ioannou, fondateur d’EasyJet, se lance un nouveau défi : investir le continent africain. L’homme d’affaires britannique contrôle 38% du capital d’EasyJet à travers son holding EasyGroup et compte se servir de son expérience pour lancer une compagnie à bas coûts à l’échelle de l’Afrique. Le site Pros du tourisme analyse cet engagement audacieux pour l’instant à l’état de projet. Le principal risque de cette entreprise sera la concurrence de son ancien agence Easy Jet…

 

900 000 $ investis dans le tourisme à Montréal

L’industrie touristique montréalaise profitera d’une enveloppe de 900 000 $ d’ici 2014 afin de développer davantage son offre et d’attirer plus de visiteurs, rapporte Metro. Le ministère du Tourisme, Tourisme Montréal et la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal investiront chacun 300 000 $ pour «soutenir la réalisation de projets qui auront un apport significatif à l’industrie touristique et à l’économie de la région de Montréal».

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Tendances économiques

Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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