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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 25 janvier

La 3ème édition du salon du e-tourisme « Voyage en multimédia » ouvre ses portes début février

La 3ème édition de « Voyage en multimédia », rendez-vous professionnel de l’e-tourisme, ouvrira ses portes du 1er au 2 février au Palais des Congrès de Saint-Raphaël, note le portail des professionnels du tourisme TourMag.com. Les organisateurs ont souhaité en faire un salon pragmatique qui vise à l’opérationnalité, dans un secteur soumis à des évolutions technologiques très rapides. Les acteurs institutionnels (CRT, CCI, offices de tourisme) y côtoieront de grandes marques de l’e-tourisme telles qu’Expedia, Trivago, TripAdvisor ou Vinivi.

Après une baisse de fréquentation, la Martinique se refait une beauté

Le Figaro rapporte le renouveau touristique martiniquais. Handicapée par un climat social difficile en 2009 (la fréquentation tomba à moins de 500.000 visiteurs, contre le double dix ans plus tôt), supplantée par ses voisins au niveau des tarifs, l’île relève la tête et poursuit ses efforts pour charmer les touristes : remise à neuf de l’offre hôtelière, liaisons aériennes renforcées et accessibles, mise en valeur de la palette d’activités… Les spécialistes de la destination avouent des réservations en hausse de 20 à 50% cet hiver.

Québec : Congrès et tourisme d’affaires, une industrie de 100 millions de dollars

On apprend sur un site d’information économique québécois que selon l’Association des bureaux de congrès du Québec, les destinations de congrès ont représenté plus de 450.000 nuitées pour plus de 100 millions de dollars de dépenses en 2011. L’augmentation des événements de 16% confirme que le tourisme d’affaires et de congrès s’affirme. Du point de vue des tendances, on note que la clientèle réserve davantage à la dernière minute, que les événements sont plus courts et que l’utilisation des médias sociaux est grandissante à l’occasion de ces rendez-vous.

1 milliard de touristes en 2012 selon l’Organisation Mondiale du Tourisme

Le site BusinessTravel.fr rapporte que l’Organisation Mondiale du Tourisme prévoit que le cap du milliard de touristes sera dépassé en 2012 contre 980 millions en 2010 (+4%). La croissance a été forte en Europe(+6%) qui représente un peu plus de la moitié du total mondial. En Afrique, les chiffres se sont stabilisés à 50 millions d’arrivées avec une hausse de l’Afrique Subsaharienne et une baisse du Maghreb notamment en raison des troubles politiques. Le tourisme représente aujourd’hui 5% du PIB mondial et 6% des exportations.

La Tunisie classée deuxième mondiale en tourisme thérapeutique

Selon News of Tunisia, la Tunisie a été classée deuxième destination mondiale en tourisme de thalassothérapie et ce malgrè une forte régression du secteur du tourisme médical en 2011. Elle s’appuie notamment sur la combinaison du confort d’hôtels de luxe et la revitalisation de traitements thérapeutiques à base de minéraux naturels.

Bientôt un code des investissements touristiques au Cameroun

Le site d’information sur le développement durable Médiaterre rapporte que le Cameroun compte finaliser son projet de code sectoriel des investissements touristiques, l’une des principales résolutions du Conseil National du Tourisme, tenu le 4 janvier à Yaoundé. Le Conseil a également adopté des recommandations concernant l’implication des collectivités territoriales dans le développement du tourisme local et le renforcement des mesures de sécurité. Le secteur touristique camerounais connait une embellie depuis quelques années et sa fréquentation est passée de 572.000 touristes en 2010 à plus de 600.000 en 2011.

Le tourisme marocain garde le cap

Le secteur du tourisme marocain affiche pour 2011 une croissance importante (+2% d’arrivées, des investissements à hauteur de 12,8 milliards de dirhams contre 8 milliards en moyenne ces trois dernières années), a indiqué le cabinet d’intelligence économique Oxford Business Group. Cette croissance contra-cyclique (baisse de la demande européenne, troubles politiques régionaux) a été en partie réalisée grâce à de nouveaux investissements étrangers et une stratégie gouvernementale qui vise à augmenter à la fois la capacité d’hébergement et le nombre de visiteurs.

Antibes lance un plan d’action pour développer le tourisme d’affaires

L’office de tourisme a l’intention de promouvoir le tourisme d’affaires avec le futur gestionnaire privé du Palais des Congrès indique Nice Matin. Un plan d’action ambitieux pour 2012 a été dévoilé, avec l’objectif de faire apparaitre Antibes non seulement comme une destination balnéaire mais également comme un lieu d’accueil d’évènements exceptionnels. Les professionnels antibois entendent ainsi développer une campagne internationale de publicité, essentiellement en Grande-Bretagne, une politique de produits touristiques identifiés mais également une stratégie touristique en direction des nationaux, qui représentent 47% de la fréquentation touristique.

Les professionnels du tourisme s’engagent pour améliorer la mobilité des visiteurs en Ile-de-France

Les organisations professionnelles du tourisme s’engagent avec la Chambre de commerce et d’industrie de Paris pour améliorer l’accueil et la mobilité des touristes en Ile-de-France lit-on sur le Parisien.fr. Les partenaires veulent notamment mettre en place des services de mobilité innovants pour répondre aux besoins des touristes et souhaitent que des dispositifs d’accueil spécifiques pour les touristes d’affaires soient développés. Ils demandent la prise en compte de tous les handicaps dans la gestion de la mobilité, et la création d’une offre de services innovants.

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Tendances économiques

Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Tendances économiques

Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Tendances économiques

Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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