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Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 7 aout 2012

 

Le tourisme contre la crise !

Alors que la Grèce, l’Italie et l’Espagne subissent une crise sans précédent, La Dépêche dévoile son enquête sur l’économie du tourisme, source majeure pour ces pays. Malgré une baisse sensible de la fréquentation des hôtels et des restaurants, le secteur reste stable et conserve sa place de moteur de l’économie. Et si le tourisme permettait de sortir de la crise ? L’Espagne reste la troisième destination touristique derrière la France et les Etats-Unis, et l’Italie est cinquième. Quant à la Grèce, les prix très avantageux et la suppression du visa obligatoire pour les Russes ouvre le pays à de nouveaux touristes.

Afrique du Nord – Après le printemps arabe, le retour des touristes

Un peu plus d’un an après le printemps arabe, Slate Afrique publie les derniers chiffres provenant de l’étude de l’Organisation mondiale du tourisme pour la période janvier-juin 2012. Alors que sur cette période, la croissance mondiale du tourisme a atteint les 5%, celle du continent africain est supérieure, à 8%. Un succès spectaculaire notamment possible grace aux bons chiffres de l’Egypte et de la Tunisie. Cependant cette reprise semble exclure pour l’instant le Maroc. En effet en 2011, « seulement » 2,5 millions de touristes sont venus dans le Royaume, soit une baisse de près de 4 %.

FOCUS/CH/Tourisme: les vacances "durables" ont la cote

Romandie revient sur ce qui semble être une nouvelle tendance pour le tourisme suisse, les « vacances durables ». Les Suisses sont de plus en plus sensibles à leur environnement lorsqu’ils partent en vacances. Même si le grand public n’exprime pas encore d’exigences à ce sujet, toujours plus de vacanciers sont attentifs à des critères sociaux et écologiques lors de séjours à l’étranger. Quete d’authenticité, prise de conscience du réchauffement climatique, on observe une très forte progression de la vente de billets avec contribution carbone ou des hôtels à gestion « durable ».

Vietnam, Laos et Cambodge renforcent leur coopération touristique

Les provinces de Quang Tri (Vietnam), Savannakhet (Laos) et de Mukdahan (Thaïlande) se sont accordées pour consolider leur coopération dans le tourisme lors d’une conférence en la matière tenue dimanche dans la ville de Dong Ha. Vietnam + évoque cet accord : il vise à faciliter le transport via les postes-frontières internationaux, à resserrer la gestion des voyagistes, à promouvoir le logo touristique du Couloir économique Est-Ouest ainsi qu’à développer ensemble le tourisme. À noter que cette région est fondamentale pour le tourisme de la région, puisque près de 305 000 touristes y ont transité au premier semestre 2012.

Selon l’indice Master Card sur le tourisme en Afrique Casablanca sur le podium des villes les plus visitées

Libération Maroc dévoile le palmarès 2012 des destinations touristiques les plus visitées en Afrique, dévoilé ce mercredi 25 juillet. Véritable baromètre mondial, cet indice permet de comprendre les grandes tendances du tourisme. Sur le podium, on retrouve donc le Caire, largement en tete avec une prévision de 3,3 millions de touristes d’ici 2020, contre 2,1 millions pour Casablanca et 1,8 million pour Nairobi. Un véritable bol d’air pour l’économie marocaine, qui compte déjà Marrakech parmi les destinations les plus appréciées au monde.

Sénégal-Tourisme : le gouvernement va baisser la TVA de 18 à 10%

PressAfrik revient sur la récente décision du chanteur et ministre Youssou Ndour, de baisser la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur le tourisme de 18 à 10 % conformément à la direction de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Afin de relancer le secteur, un conseil interministériel est prévu au mois de septembre pour examiner les décisions majeures à prendre pour développer le tourisme. Une véritable priorité pour le nouveau ministre de la Culture et du Tourisme.

Tunisie : le tourisme est de retour

Après une année catastrophique pour le tourisme en 2011, notamment en cause du printemps arabe, le tourisme semble repartir en Tunisie. Les revenus du tourisme en Tunisie ont grimpé de 36% au premier semestre 2012 par rapport à la même période de 2011, selon les chiffres annoncés par le gouvernement, qui espère que ce secteur clé reviendra dès l’année prochaine à son niveau pré-révolutionnaire. Jeune Afrique publie les chiffres de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), et confirme que les Français restent les premiers visiteurs européens, avec 8,7 millions de nuitées en moyenne. Le tourisme représente 7 % du PIB dans ce pays et emploie près de 400 000 personnes.

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Edito Tourisme

Djerba sera la capitale mondiale de la francophonie en novembre 2021, si le contexte sanitaire permet à la Tunisie d’accueillir le 18ème Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Sarra Maâouia a rappelé à cette occasion que l’espace francophone constitue un territoire de relations économiques et commerciales privilégiées, par son histoire et par sa langue. 

C’est le moment de se souvenir que le français est la langue du Tourisme, et mon Edito de septembre 2017 sur ce thème est plus que jamais d’actualité.

La France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs internationaux et l’un des principaux pays émetteurs ; Le réseau des restaurants français dans le monde participe aussi à ce rayonnement de la France dans le Tourisme international. 

Il serait intéressant de pouvoir y ajouter également les chiffres du Tourisme dans les pays francophones, mais les principales statistiques internationales disponibles sont faites par principaux pays touristiques, grandes régions et continents, ce qui ne permet pas de mesurer le poids exact du Tourisme francophone. Cependant ces chiffres mettent déjà en évidence que le Tourisme offre tous les ans des centaines de millions d’opportunités de contacts avec la langue française donc avec la Francophonie, ses cultures et ses entreprises, et surtout que le Tourisme est encore un des premiers atouts de la « Marque France » à l’international. 

De plus, le tourisme linguistique est en plein essor. Le premier séminaire de haut niveau organisé sur ce sujet en Juin 2015 par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international avait montré que l’intégration de la langue française dans notre offre touristique avait un impact important sur l’attractivité de nos Régions. 

A cette occasion une plateforme numérique développée par Campus France a été lancée : « Immersion France ». Elle a pour ambition de faciliter la venue en France des étudiants mais aussi des professionnels et des touristes désireux d’apprendre la langue française lors de séjours touristiques adaptés. Au-delà des chiffres annuels très positifs, il ne faut pas oublier que la marge de progression est immense car 125 millions de personnes apprennent le français dans le monde et plus d’un million s’inscrivent chaque année dans notre réseau exceptionnel d’Instituts français et d’Alliances françaises. L’Alliance française est en effet le premier réseau culturel mondial avec 800 implantations dans 137 pays sur les cinq continents pour un demi-million de personnes chaque année, auxquels il convient d’ajouter les six millions de personnes qui participent à leurs activités culturelles. 

Mais il est à déplorer que la plupart d’entre eux ignorent l’existence de cette plateforme. 

Certains de ces établissements ont innové en créant des modules spécifiques pour « le français langue du Tourisme » mais trop peu d’entre eux et le lien avec la promotion des destinations françaises y est rarement associé faute de partenariats. Toutes ces initiatives pourraient être étendues aux pays francophones. 

Le réseau « France Alumni », mis en place en 2014, permet par ailleurs aux étudiants ayant réalisé des études supérieures en France de rester en réseau, de valoriser leur séjour en France dans un cadre professionnel et de maintenir des liens d’amitié. Il pourrait être étendu aux étudiants « non supérieurs » des métiers du tourisme (guides-interprètes, métiers de l’accueil, de la gastronomie, de la mode, des activités sportives de plein air, de la médiation culturelle, du numérique etc…) car ils sont eux aussi des ambassadeurs précieux de la culture francophone dans le monde. 

Le Tourisme est un des premiers vecteurs de promotion culturelle et de développement économique et territorial, et c’est aussi un levier très efficace de progrès social, fidèle à l’objectif premier des Pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle : mettre la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations.  

C’est d’autant plus important aujourd’hui que le Tourisme francophone doit relever aussi un nouveau défi, au-delà des enjeux économiques et sociaux, car les attentats de ces dernières années montrent que les cibles choisies sont la plupart du temps des lieux culturels et touristiques. Ce n’est pas un hasard. L’enjeu est donc dorénavant aussi éthique car le Tourisme francophone peut participer à la « défense et illustration » d’un art de vivre, et d’une certaine idée de l’homme et de la femme.

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Diasporas africaines, mobile money, quel avenir ? - Ares & Co

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Diaspora et Mobile Money : un vivier de croissance pour le continent africain - Ares & Co

Tant en France que dans les pays africains, il existe une prise de conscience bien réelle de l’importance de la diaspora et du rôle qu’elle peut jouer notamment comme accélérateur des économies du continent. Si toutes les générations diasporiques n’ont pas le même rapport à l’Afrique  – les anciennes générations se sentent « redevables », quand les nouvelles générations envisagent davantage l’Afrique comme une terre d’opportunité – une constante demeure : les transferts d’argent vont croissants.

Même si l’essentiel des transferts réalisés vers l’Afrique sert encore à subvenir aux besoins des familles, les questions de développement économique local et de créations d’activités sont ouvertement discutées au sein des plus jeunes générations. Elles veulent entreprendre et n’entendent pas utiliser les mêmes courroies de transmission que leurs ainées. Leur horizon n’est plus le village, le département ou le pays d’origine mais l’Afrique tout entière, avec ses taux de croissance et ses sources d’opportunités personnelles. Une fois les aides familiales satisfaites, trois types d’investissements concentrent l’essentiel des ressources : les projets immobiliers, les projets solidaires d’intérêt général et les investissements productifs dans des projets d’entreprises d’import/export ou locales.

Sur le plan économique, les diasporas sont un des premiers acteurs de la solidarité internationale, loin devant les agences de développement et autres acteurs de l’aide publique au développement. Ainsi, les transferts d’argent représentent une ressource en devises essentielle pour les pays d’origine et pour nombre d’entre eux, une part non négligeable de leur PIB. Ils sont l’une des rares ressources stables pour les pays d’origine.

Bien que les tarifs aient baissé ces dernières années, les coûts des transferts de fonds – et les estimations de perte associée pour l’Afrique – restent importants. On observe toutefois une volonté forte des pays africains de faire évoluer leurs cadres institutionnels et normatifs en faveur d’une baisse des coûts des transferts de fonds et de l’investissement de leurs diasporas. Cette évolution s’inscrit dans un contexte dynamique lié à l’attrait des jeunes générations des diasporas pour leur continent d’origine et à la diversification de l’offre de services existante, notamment à travers les outils de la FinTech, d’Internet et des télécommunications.

En Afrique, si l’essentiel de la population ne possède toujours pas de comptes bancaires classiques, une majorité d’individus possède un téléphone portable et/ou un accès régulier à internet. Dans ce contexte de faible inclusion bancaire, le mobile money ne pourrait-il pas devenir une alternative sérieuse à l’offre existante des banques et des opérateurs de transfert de fonds pour les diasporas ?  

Très prisée par les populations africaines, le mobile money s’est imposé localement comme la solution en termes d’accès aux fonds pour les récipiendaires les plus marginalisés (ruraux, femmes, personnes âgées) et le continent possède aujourd’hui le record de pénétration du marché loin devant l’Asie, l’Amérique Latine ou l’Europe. 

Source : http://www.aresandco.com/blog/2020/02/18/diaspora-et-mobile-money/

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