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Le numérique, un atout pour les entreprises françaises et francophones.

Le Secrétariat d’État chargé de la prospective et du développement de l’économie numérique, dont j’ai la charge, mène dans toutes ses activités un travail de veille et d’accompagnement.
La prospective est conduite en tirant profit du travail du Centre d’Analyse Stratégique (le CAS) et des diverses études que nous sollicitons pour poursuivre une recherche sur les évolutions qui sont appelées à considérablement redessiner
notre société dans les années qui viennent. Nous observons les changements en matière de modes de vie, et plus particulièrement l’apparition de nouvelles formes de travail, susceptibles de remédier au déficit d’emploi. Nous examinons également la question à laquelle nous sommes aujourd’hui collectivement confrontés, celle de l’environnement. En termes de prospective, il s’agit de voir
comment nous pouvons opter pour une croissance durable et plus verte.

 

Le développement de l’économie numérique comporte pour sa part trois volets :
les réseaux, les équipements et les usages. C’est un triangle, dont j’ai souhaité que les usages soient la base, parce qu’ils sont la fin véritable du déploiement des réseaux et de la diffusion des équipements. Développer l’économie numérique, aujourd’hui, exige que l’on soit attentif à l’émergence d’une «société numérique» qui repose sur des usages nouveaux. Il y a bien là deux nouveautés : les technologies sont nouvelles, les usages le sont également.

 

S’agissant des équipements et des réseaux, mon Secrétariat d’État les développe et les diffuse, en menant l’application du Plan France Numérique 2012. Le déploiement prévu des infrastructures et des réseaux se poursuit et, d’ici quelques mois, le haut débit pour tous sera une réalité en France. Quant au développement des réseaux à très haut débit, il est désormais l’une de nos priorités, soutenue par le volet numérique du plan de relance français. En outre, j’ai souhaité donner au secteur du logiciel et des services un élan déterminant sur des créneaux à forte croissance internationale, via des appels à projets ou au sein de la commande publ i q u e. En favo risant d’abord la réalisation de projets de «serious gaming», dans le domaine de l’éducation, de la formation et de la défense, puis en finançant de la même manière des projets «web 2.0». Il s’agit de soutenir des solutions collaboratives, dans le domaine des services mobiles et de l’accès aux données publiques.
Nous avons en France une industrie du logiciel et des services, que nous devons encore mieux mettre en valeur. Nous ne souffrons pas d’un retard accablant, notamment en matière d’accès, et nous avons des marges importantes de développement. Notre pays doit parvenir à transformer l’innovation en croissance.

 

Nathalie Kosciusko-Morizet
Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective
et du Développement de l’économie numérique

 

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Les assises de la francophonie économique - Beyrouth - 3 octobre

 

Y ont participé de nombreuses personnalités. Le ministre Tarek Mitri, représentant le président de la République libanaise Michel Sleiman; Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République française; Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, maire de Nice et Georges Corm.

 

Qu’est-ce que le Forum francophone des affaires? Quels sont ses objectifs?
Le Forum francophone des affaires est l’unique organisation économique reconnue par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement francophones. Il a été créé en 1987 au Sommet de Québec. En vingt ans, cette organisation est devenue l’un des premiers réseaux mondiaux d’entreprises; elle est représentée dans tous les pays francophones mais, également, dans les pays hispanophones, lusophones et arabophones.

Le Forum francophone des affaires accompagne dans plus de 120 pays les entreprises qui courent l’aventure internationale et souhaitent la mener en français. Le FFA a des comités nationaux dans la plupart des pays francophones et même plusieurs pays associés. Le Comité national libanais, créé en 1994, est ouvert à tous ceux qui s’intéressent aux opportunités d’affaires et au partenariat avec le monde économique francophone. Son action vise à mettre le réseau de la francophonie économique au service des entreprises libanaises. Le FFA-Liban est présidé par Mme Reine Codsi, assistée d’un conseil de direction comprenant Ibrahim Tabet, Ahmad Tabbara, Fouad Tabet et Fouad Zmokhol.
Quelle est la place de la francophonie économique dans le monde contemporain marqué par la globalisation?

D’aucuns s’interrogent, à l’heure du “monde globalisé”, sur la pertinence d’un regroupement à vocation économique fondé sur l’usage de la langue française. Plus que jamais, ce rapprochement est nécessaire, car la mondialisation actuelle n’est pas un “long fleuve tranquille”. Les mouvements économiques et financiers sont brutaux et souvent contradictoires; la crise actuelle en est une dramatique illustration. Il est donc vital pour les entreprises qu’elles se regroupent pour faire face aux mutations. La mondialisation ne contredit pas les réseaux internationaux: au contraire, elle les appelle et les rend indispensables.

Quelle est la place du français dans le monde des affaires?
Elle est celle que lui apporte la communauté des entreprises qui sur les cinq continents utilisent le français comme langue de communication, de travail, de commerce, de formation continue pour les collaborateurs. Le FFA est présent bien au-delà de l’espace francophone “historique”, parce que le français y est utilisé. Entretenir des liens économiques c’est aussi se référer souvent à une langue, toujours à une culture.
A l’occasion des Jeux de la francophonie, vous avez organisé à Beyrouth les assises de la francophonie économique. A quoi correspondent ces assises?

Nous organisons chaque année les assises de la francophonie économique – que certains appellent “le Davos francophone”, qui sont de grandes réunions avec des chefs d’Etat, des ministres, des universitaires, des chercheurs, des journalistes réunis pour débattre de thèmes économiques transversaux et nourrir les stratégies des entreprises.
Cette année, nous avons voulu tenir nos assises au Liban, à l’occasion des Jeux de la francophonie. Ces assises organisées par le comité libanais du FFA, ont été marquées par un colloque, placé sous le haut patronage de Son Excellence le président de la République libanaise le général Michel Sleiman, le samedi 3 octobre 2009, à l’Ecole supérieure des affaires (ESA) sur le thème “Le Liban et l’espace économique Euro-Méditerranée” et l’édition d’une publication sur le thème “Le Liban et l’espace économique arabo-francophone”. Ces assises ont eu pour objet: de faire le point sur la dimension économique de la francophonie; d’analyser les opportunités et les menaces existant sur ce plan face à l’appartenance des pays francophones à des ensembles économiques différents; de contribuer à renforcer les relations d’affaires entre le Liban et les pays francophones, en particulier ceux d’Afrique du Nord avec qui il partage une double appartenance culturelle arabe et francophone; d’évaluer le potentiel de développement des industries créatives au Liban dans le cadre de l’espace économique francophone.

 

Vous avez, également, remis le prix de la francophonie économique. Quel est l’objet de ce prix et quel en est le lauréat?
Le Prix de la francophonie économique, créé par le Forum francophone des affaires récompense une entreprise francophone qui s’est illustrée de manière exemplaire dans l’un des domaines de la gestion. Les personnes ou les entreprises primées sont sélectionnées dans les pays de la francophonie et sont représentatives de l’excellence dans leur domaine.
Le Prix de la francophonie économique a été remis au palais de l’Elysée par le président Jacques Chirac; au Palais royal de Rabat par Sa Majesté le roi Mohamed VI; à Prague, par le Premier ministre tchèque Jiri Paroubek pour n’évoquer que quelques-unes des dernières cérémonies. Cette année, le prix a été décerné et remis par les ministres Tammam Salam (Liban) et Christian Estrosi (France) à Roger Nasnas, président du Conseil économique et social du Liban et Joseph Peralba, administrateur général du Crédit Andorran.

 

Les activités au Liban ont été organisées par le Comité libanais du FFA. Quelle est la place du Liban dans la francophonie économique?
Le Liban a une place éminente dans la francophonie en général. Il occupe naturellement une place de premier plan dans la francophonie économique car la communauté libanaise des affaires est très dynamique et elle a su tisser depuis longtemps des liens avec ses homologues dans de nombreux pays. La perspective ouverte par l’Union pour la Méditerranée est une opportunité pour les entreprises du bassin méditerranéen dans son ensemble; au FFA nous nous apprêtons à animer un pôle entreprises dans lequel les acteurs économiques libanais auront toute leur place. Le Liban a de nombreux atouts dans le domaine économique et la Francophonie aussi bien que l’Union pour la Méditerranée doivent lui permettre de mieux les mettre en valeur et d’en tirer un meilleur profit.

 

Quels sont les prochains grands rendez-vous du FFA?
Notre agenda pour les mois à venir est bien rempli. Nous serons présents pour les Jeux Olympiques de Vancouver début 2010, nous remettrons le Prix du livre d’économie francophone. Nous tiendrons nos assises comme chaque année et, de mai à octobre, nous animerons le Pavillon des entreprises francophones à l’Exposition universelle de Shanghai. Enfin, en novembre, avec la représentation du FFA au Canada, nous aurons les “Lauriers de la PME” qui distinguent des réussites dans le monde des petites et moyennes entreprises.

 

Entretien avec ZEINA EL-TIBI

Voir l’interview sur le site original

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Colloque du Forum francophone des affaires à l’occasion des VIes Jeux de la francophonie

Profitant des VIes Jeux de la francophonie qui se tiennent à Beyrouth depuis le 27 septembre, le Forum francophone des affaires (FFA) a tenu un colloque samedi dernier ayant pour thème « Le Liban et l’espace économique Euro-méditerranée ». La conférence, qui s’est tenue à l’École supérieure des affaires (ESA), a réuni un parterre de représentants officiels de l’État français, ainsi que des hommes d’affaires et des industriels libanais dont certains ont pris la parole durant le colloque pour évoquer les enjeux économiques du partenariat euro-libanais. À cette occasion, le ministre Tarek Mitri, représentant le président Michel Sleiman, a prononcé un mot d’ouverture en insistant « sur le rôle important non seulement de la langue, mais aussi de la culture francophone », et sur la nécessité de « moraliser le système économique et financier au sein de l’organisation internationale qu’est le Forum francophone des affaires ».

Voir l’article sur le site de L’Orient-Le Jour

Le forum francophone des affaires Liban

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L'entreprise en français - Le Figaro Magazine

Encourager les entreprises francophones à travailler ensemble. Tel est l’objectif des Assises de la francophonie économique qui se tiennent à Beyrouth ce samedi 3 octobre. «Le français doit rester une langue de négociation et de communication économique», martèle Stève Gentili (photo), patron de la Bred, mais aussi président international du Forum francophone des affaires (FFA), à l’origine de ce «Davos en français» auquel participeront notamment Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, et le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi. La création d’une structure Euro-Méditerranée francophone, basée à Marseille, doit y être annoncée.

 

Le Figaro Magazine

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