Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 14 octobre 2011

L’hôtellerie française a le vent en poupe.

2011 s’annonce comme une année record pour le secteur et 2012 pourrait être encore meilleure d’après les experts cités dans Les Echos.

 

L’hôtellerie haut de gamme de Paris et de la Côte d’Azur tire vers le haut un parc français qui stagne voir parfois s’érode. Si l’optimisme est de circonstance, le patron du département hôtellerie de Deloitte France, Philippe Gauguier, tempère : «L’environnement est très incertain et la reprise a été très forte en 2011».

 

 

La solution pour une attractivité touristique durable

Le site de professionnels du tourisme Tourmag décrit chiffres à l’appui comment la ville de Nice a su tirer parti de ses nombreux évènements. Du carnaval au festival de Jazz, en passant par l’Acropolis et l’accueil de personnalités (le président chinois en 2010), c’est une augmentation de plus de 57% d’évènements qu’a connue Nice depuis 2007.

 

 

Certaines initiatives locales misent d’avantage sur le tourisme responsable.

Marcelgreen nous raconte son immersion lors du salon Top Résa où la SNCF a décerné pour la 5ème année consécutive les « trophées du tourisme responsable ». Les catégories récompensées vont du « solidaire » à « l’urbain » en passant par « l’éco mobilité ». Le chemin à parcourir reste long : seuls 17% des Français se sont inscrits dans ce mouvement en 2011.

 

 

En Suisse, la responsabilité d’un tourisme performant en incombe à l’Etat.

La Fédération suisse du tourisme (FST) réclame des mesures rapides pour soulager la branche touristique, mise sous pression par le franc fort, rapporte le site d’informations RTN.

 

 

Cette responsabilité de l’Etat est au cœur des préoccupations grecques.

Dans une interview donnée au Nouvel Observateur, Théodoros Chartomatsidis, directeur de l’Office national hellénique du tourisme, décrit les paradoxes qu’affronte son pays entre une crise de la dette toujours plus dure, une sortie de l’Euro qui serait catastrophique et l’éventualité d’un retour au drachme: stimulant pour l’attractivité, négatif pour les salaires, dangereux politiquement.

 

 

De l’autre côté de la Méditerranée, le Maroc continue de développer son activité touristique.

Francehebdo nous raconte que, lors de la 33ème édition du salon Top Résa, plus grand salon professionnel du tourisme en France, le Maroc a su montrer toute l’étendue de ses atouts pour attirer à lui des investissements. Malgré les révolutions arabes et une baisse de la présence touristique dans la région, le Maroc affiche de beaux résultats dans le secteur: +10% de fréquentation et 13 milliards DH de contrats signés en 2011.

 

 

Yamoussoukro voit arriver un important investissement.

La Financière Vandôme, groupe franco-belge spécialisé en ingénierie et stratégie patrimoniale globale souhaite développer des activités de pêches et safari dans la capitale ivoirienne. Ce seront les deux leviers essentiels de cette offre touristique annonce News Abidjan. Ces investissements de l’Etat et de partenaires étrangers visent un objectif d’envergure : 500 000 touristes à l’horizon 2015.

 

 

La reconquête des touristes est au cœur des préoccupations de la Martinique.

Tourmag nous explique comment, après une année 2009 catastrophique et un lent retour des visiteurs sur l’île, les autorités locales ont lancé un véritable plan Marshall pour remonter la pente. Deux démarches sont privilégiées: une plus forte implication de la population locale pour l’accueil des touristes et une vaste campagne de communication autour de l’image de la Martinique. L’objectif visé est ambitieux : attirer 1 million de touristes supplémentaires d’ici 2020.

En savoir plus, lire la suite
Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 29 septembre 2011

Le tourisme dope le commerce électronique ! C’est l’un des enseignements rapportés par Les Echos cette semaine. La croissance du commerce électronique au premier semestre 2011, de 20%, a été tirée notamment par le tourisme électronique. L’étude portait sur l’analyse de l’activité de 40 sites représentatifs.

 

Le secteur de tourisme est mis à contribution pour permettre à l’Etat de réduire sa dette. Après avoir hésité, ce ne seront pas les parcs d’attractions mais l’hotellerie qui sera taxée, pour un supplément de 2%, rapport Pros-du-Tourisme. Les professionnels du secteur ont mis en garde contre le signal négatif envoyé, notamment sur le tourisme d’affaires.

 

Pour autant, tout n’est pas noir. Challenges rapporte ainsi que Paris a une nouvelle fois explosé tous les records en matière de tourisme. 3% de visiteurs supplémentaires sont attendus pour 2011, notamment grâce aux touristes en provenance des pays émergents. Les 6 premiers mois de l’année ont vu près de 3,8 millions de voyageurs visiter la capitale.

 

Du côté des destinations, Business Travel nous apprend que les touristes français ont eu le coup de cœur pour la République Tchèque, qui a enregistré une hausse de ses touristes en provenance de France de 23,3%, devenant ainsi le 6e pays source, loin derrière les Allemands (qui progressent moins). La crise économique et les mouvements politiques dans les destinations traditionnelles des Français les ont réorientés du côté de l’Europe Centrale.

 

En Côte d’Ivoire, les ambitions touristiques sont affichées avec force ! Connection ivoirienne précise que le gouvernement a commencé à revaloriser le pays comme destination touristique, avec un objectif affichés de 500 000 touristes d’ici 2015, alors que moins de 250 000 ont visité le pays en 2010. Plusieurs mesures doivent augmenter l’attractivité des sites : rénovation des établissements, réduction des tarifs aériens ou encore formation du personnel.

 

Non loin de là, le Mali fait pâle figure. Selon Slate Afrique, le pays « ne voit plus l’ombre d’un touriste », avec des estimations allant à 50% de visiteurs en moins et des pertes se chiffrant en dizaines de millions d’euros. La principale raison est connue, avec l’insécurité générée par l’activité d’AQMI. Les efforts du pays vont donc cibler principalement la sécurisation des sites et bassins touristiques.

 

Du côté du Cameroun, en revanche, on se réjouit que le pays ait été listé comme une « destination touristique approuvée » par la Chine. C’est un acte important, souligne 237 Online : pour voyager en groupe, les Chinois doivent suivre les destinations inscrites à cette liste, qui en Afrique ne compte « que » 3 autres pays (l’Egypte, le Kenya et l’Afrique du Sud). La Chine, qui compte 40 millions de touristes actuellement, devrait faire passer ce chiffre à 100 millions d’ici 2020.

 

En Afrique toujours, le Maroc mise aussi sur le tourisme, avec la création d’un fonds dédié, nous apprend le Figaro. Le Fonds marocain de développement touristique (FMDT) associe l’Etat et des entreprises avec une dotation initiale de près de 130 millions d’euros. D’ici dix ans, la dotation devrait dépasser les 900 millions d’euros.

 

De l’autre côté de l’Atlantique, les Québecois réfléchissent à l’éco-tourisme.NewsWire rapporte que cette population ne fait pas pour l’instant de tourisme écologique, mais qu’elle pourrait envisager de le faire en fonction des prix. Aux gestes simples (billet électronique, transport en commun), une incitation sur la tarification des éco-voyages permettrait peut-être de faire franchir le pas aux quelques 79% de Québecois se déclarant tentés par le concept.

En savoir plus, lire la suite
Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 05 septembre 2011

Le tourisme se porte au bien au Maroc, nous apprend Actu Casafree, avec des recettes en hausse de 6,3% sur le premier semestre 2011, à 24,7 milliards de dirhams. Ce sont 200 000 touristes supplémentaires qui ont visité le royaume, pour atteindre les 4,2 millions de visiteurs. Ces hausses sont à mettre sur le compte des contingents en provenance de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la Belgique et des pays arabes.

 

 

Du côté des villes impliquées dans cette tendance, c’est Marrakech qui tire son épingle du jeu.La Vie Eco précise ainsi que la ville ocre près de 30% des touristes étrangers, dynamisant significativement son PIB, en 3e position dans le pays.

 

 

En France également, la clientèle étrangère était au rendez-vous cet été, rapporte le quotidien du tourisme. L’enquête menée par Atout France fournit des détails intéressants par pays d’origine des touristes : les Britanniques ont été un peu partout, les Néerlandais et les Asiatiques en hausse dans les zones montagneuses, ou encore les Espagnols dans les villes et sur les littoraux.

 

 

Paris n’est pas en reste, précise 20 Minutes, avec un nouveau record de fréquentation au premier semestre 2011. 7,7 millions de visiteurs sont passés par la capitale, un chiffre tiré principalement par les Chinois et les latino-américains (+17,7% et +22,5% respectivement). Le tourisme national reste également très important avec 4 millions de Français qui ont visité Paris sur la même période.

 

 

En Afrique, le Sénégal souhaite de son côté devenir un hub régional du tourisme d’affaires.Jeune Afrique note un nombre impressionnant de congrès, colloques et séminaires à Dakar, avec pour résultat une part importante des investissements privés effectués dans le tourisme d’affaires (30-35%). Ce choix s’explique aussi par la baisse du tourisme balnéaire, en Casamance notamment, que le pays entend bien compenser.

 

 

Le Mali voisin est également sur les rang, et pense pouvoir par le tourisme relancer les visites sur son territoire.AFP précise que les autorités ont mis en place un plan à destination des professionnels du secteur pour sécuriser les sites et ainsi rassurer les visiteurs potentiels suite à l’insécurité générée par le groupe Aqmi. Le Mali a perdu ces deux dernières années près de 76 millions d’euros de recettes en raison de ces menaces.

 

 

En Asie, enfin, d’autres statistiques ont été publiées au sujet du tourisme. Au Vietnam, nous apprend Vietnam Plus, le nombre de visiteurs est en hausse de 18,3%, à 4 millions, grâce notamment à la clientèle régionale en provenance du Cambodge, de la Chine et de Malaisie. La présence du Vietnam dans de nombreux salons et foires de promotion de cette destination ont donc eu un effet certain.

 

 

Enfin, en Polynésie, c’est le tourisme durable qui a le vent en poupe, avec, nous rapporte Tahiti Info, l’organisation de rencontres entre les CCI et des entreprises locales du secteur. Deux objectifs ressortent de ces échanges : l’acquisition de certification comme LEED, très exigeantes, et l’inclusion de la participation de la population aux réflexions sur le tourisme durable.

En savoir plus, lire la suite
Tendances économiques

Observatoire du tourisme francophone du 26 juillet 2011

Les labels de l’écotourisme

Force est de constater que les acteurs du tourisme privilégient de plus en plus l’écotourisme. En effet, à l’échelon européen, l’Eco-label Européen est attribué aux structures indépendantes ou aux chaînes d’hôtels à faible impact environnemental selon des critères stricts comme par exemple, par l’enseigne Best Western. Selon 20 minutes, la région Aquitaine arrive en tête forte de 20 établissements labellisés, ce qui représente 10% des hébergements sur le territoire français. Quant au bord de mer, le pavillon bleu cible les stations balnéaires et ports de plaisance de 41 pays engagés dans une politique environnementale. De plus, cette année un partenariat avec Eco-Emballage incite au tri des emballages dans les ports et les communes labellisés. En ce qui concerne les parcs naturels, WWF a attribué le "gîte panda" à 280 Gites en France répondant à des critères précis. Au niveau international, la clef verte est un programme d’éducation à l’environnement s’adressant à tout type d’établissement et développé dans 18 pays. L’organisation ATR s’emploie à sensibiliser les visiteurs à la culture des populations d’accueil, et s’assure de la distribution équitable des retombées touristiques, au même titre que l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (Ates) dont la charte a été adoptée par 35 pays. Enfin, l’économie rurale semble concernée d’une part à travers les écogîtes et l’éco-construction pour la protection du patrimoine bâti en France, et d’autre part via la préservation du patrimoine agricole garanti par le label "bienvenue à la ferme".

 

  

 

Le Mali veut rester une destination touristique

Pros du tourisme rapporte que le Mali n’est plus une destination touristique attrayante, depuis les actes terroristes. Ainsi, l’Etat malien a décidé de renforcer la sécurité autour des sites touristiques. Pour ce faire des policiers en civil seront postés à des endroits clés des circuits ainsi que des patrouilles de l’armée.

 

 

La France connaît une hausse de sa fréquentation touristique.

D’après le quotidien le Parisien, les premiers résultats de réservations dévoilés par le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme rendent confiants les professionnels du tourisme quant à la saison estivale sur le sol français. Les nuitées seraient en hausse de 8% en juillet et de 13% en août en ce qui concerne les touristes en provenance du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Italie et des Pays-Bas. De plus un baromètre TNS Sofres, constate une augmentation du taux de réservation en juillet par rapport à la même époque en 2010, notamment dans l’hôtellerie et pour le camping. Ce vent favorable sur le tourisme français s’explique d’une part par la parité euro/dollar favorable à la monnaie européenne et d’autre part par les crises dans les pays arabes, provoquant un report des départs sur les pays européens.

 

 

L’éco tourisme au Liban

Selon le site d’actualité Ilouban, l’ONG Orange house projet, oeuvre depuis dix ans pour la préservation des tortues marines au Sud du Liban. Ainsi, ce pionnier de l’éco-tourisme au Liban a connu plusieurs phases pour mener à bien ce projet. D’abord la dépollution des plages de tous les sacs plastiques et autres ordures qui nuisent aux animaux, puis par des recueils d’informations en tous genre sur les tortues notamment leur nombre, leurs races et leurs lieux de ponte favoris. Puis, afin de financer les actions, une chambre a été louée dans le complexe, actuellement il en existe 3. Les chambres se louent 50$ par personne pour un couple et 75$ pour une personne seule, petit déjeuner compris.

 

 

Le Maroc une destination de choix pour le tourisme d’affaire

Au carrefour de l’Afrique et de l’Europe, le Maroc bénéficie d’une facilité d’accès et dispose de nombreux avantages, notamment ses ressources naturelles et son patrimoine culturel. Selon le portail d’information Au fait, Marrakech, Meknès et Casablanca constituent des villes phares pour le tourisme d’affaires. Force est de constater que les professionnels chinois, qui ont eu une série de rencontres avec leurs homologues marocains, ont exprimé leur intérêt pour le Maroc. Ainsi, les multinationales chinoises dans différents secteurs cherchent à s’implanter au Maroc qu’elles considèrent comme plateforme essentielle pour accéder aux marchés africain et européen.

 

 

Les lacunes du Grand Paris pour le tourisme d’affaire

Le Figaro rapporte que l’Ile-de-France est la première métropole touristique au monde ainsi que la première région économique française. Toutefois, Paris perd des parts de marché face à Singapour ou Barcelone. C’est dans ce contexte que l’ancienne ministre de l’Économie Mme Lagarde et le secrétaire d’État au Tourisme, ont missionné Gilles Pélisson, ancien patron d’Accor, pour dresser un état des lieux précis de la situation et formuler des propositions d’amélioration. Le Charles de Gaulle express semble être une priorité qui permettra de relier directement Roissy à la gare de l’Est. De plus, le rapport souligne un manque de grandes salles et incite à quelques "petites choses" pour améliorer la vie des touristes, notamment les taxis.

 

 

Comment relancer l’économie malgache ?

Des jeunes malgaches s’expriment sur le site d’actualité Afrique jet au sujet de la situation économique de leur pays. Ainsi, la cause de la récession est la crise socio-politique qui perdure dans leur pays et un manque manifeste d’éducation qui reste la base de tout développement pour ces jeunes. Certains optent, pour un investissement massif dans les entreprises franches, qui leur semble être un secteur performant pour réhausser l’économie malgache. Pour d’autres, il faut mettre fin au néo-libéralisme et s’inspirer de ce qui se passe dans les pays d’Amérique latine tels que le Venezuela ou l’Équateur. Dans une stratégie de redynamisation de l’économie, le tourisme tiendrait une place primordiale a fortiori l’éco-tourisme. De plus, près de 85% des Malgaches sont des agriculteurs, ce qui semble être un atout face à la crise alimentaire mondiale car l’aménagement d’infrastructures permettrait d’investir dans la production.

 

 

L’évolution de l’e-tourisme

Selon le blog etourisme, l’industrie touristique est le premier secteur de l’e-commerce. En effet, en 2011, 6 européens sur 10 réservent leur voyage en ligne et la France connaît une progression de 12% au 1er trimestre 2011.Force est de constater que les individus se déplacent régulièrement avec des objets high-tech et ce même en vacances. Pour les professionnels du secteur, l’e-tourisme a laissé place au tourisme numérique, c’est à dire les "So-Lo-Mo " (Social-Local-Mobile). Sous cette appellation se cache un phénomène qui a été l’un des principaux thèmes de la conférence PhocusWright au salon ITB Berlin en mars 2011. On observe 3 points: l’influence du cercle social dans la préparation de séjours, qui est une continuité du traditionnel “bouche-à-oreille”. La localisation car 20% des recherches sur Google sont liées à la géo-localisation et enfin la propagation des smartphones dont 12,6 millions de Français sont équipés

En savoir plus, lire la suite