ActualitésL'Observatoire Économique FrancophonePoint de vue des économistes

Le Système Monétaire et Financier International aux prises avec les nouveaux chocs

Revue d’Economie Financière N°145-  2022—286 pages

Ouvrage collectif  oordonné par   Matthieu BUSSIERE *et  André CARTAPANIS**                                                                     

« . … Trois raisons principales peuvent expliquer la crise financière qui frappe les économies avancées : … la première  est celle de  l’augmentation et la persistance de l’excès généralisé de l’ endettement public et privé, … la seconde réside  dans un  sentiment  de confiance et de tranquillité excessive  tant dans le secteur privé que public, et la troisième renvoie au progrès impressionnant  de la  science et des technologies de l’information et de la communication  qui  amplifient considérablement les multiples dimensions économiques et financières de la mondialisation…. 

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Point de vue des économistes

Equation Chinoise

JEAN-LUC  BUCHALET,  Editions Plume Libre

 Avec cette nouvelle parution, Jean -Luc Buchalet lève le voile, pour le plus grand plaisir de ses  fidèles lecteurs, sur une autre facette  de ses talents d’auteur, en  publiant son premier roman.

Reconnu par ses pairs comme l’un des meilleurs connaisseurs de la culture asiatique et  chinoise, il enrichit ainsi la palette d’expertise de ses publications centrées sur l ‘économie  et la  géopolitique, constitutives d’une œuvre  déjà remarquablement riche et dense (1).  

Cette fiction qui met en scène, par son imagination pétillante, ses personnages sur son terrain favori,  rejoint à l’évidence et sous bien des aspects, l’actualité du contexte  angoissant des  tensions internationales et de l’ordre mondial en reconfiguration.

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Point de vue des économistes

La Reconquista, la reconquête d'une civilisation perdue

Par le Général Vincent LANATA, Éditions Ovadia – 224 pages

Le Général Vincent Lanata, ancien chef d’état-major de l’Armée de l’Air, grande Croix de la légion d’honneur, s’est aussi fait remarquer par ses talents  d’auteur féru d’histoire. En témoignent ses publications les plus récentes, « Trajectoires » (scudo) où il relate les chemins de sa vie extraordinaire à plus d’un titre, et, « les jours de Mai qui ont fait l’histoire de France» (Odile Jacob)  dans lequel il apporte ses éclairages sur cette étrange profusion d’événements historiques émaillant précisément ce « joli mois de Mai ». De là à penser que, dans le contexte politique électrisé que nous connaissons, cette série pourrait bien se prolonger dès 2022 et sans doute bien au-delà…

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Langue française

Pognon

Ah ! le superbe mot pognon ! Bien en chair, franc comme l’or, rond comme une pomme : du pognon.

En outre, le terme était, vers 1840, fort expressif. Il appartient en effet à la famille du mot poing, qui signifie « la main fermée » Ce terme, il faut le reconnaître, est aujourd’hui moins usité, sauf en locution (coup de poing, dormir à poings fermés), au rebours de ses dérivés poignée et poignet. Il fut toutefois quelque peu revivifié au cours du XIXe siècle grâce à la dérivation populaire ou argotique.

La pogne, tout d’abord, d’origine dialectale, désigne la main. On appelait chez moi un député démagogue Monsieur serre- la-pogne.

Le verbe poigner, ensuite, signifiait « saisir avec le poing ». Sur ce verbe, ou plutôt sur sa variante dialectale pogner, on a formé le substantif pognon, devenu le nom populaire de l’argent. C’est ce qu’on empoigne : faire rentrer le pognon ; garder son pognon ; filer du pognon.

Toutefois le lien de pognon à poing, par le verbe pogner, s’est perdu ; le terme est aujourd’hui démotivé.

Il a rejoint la série des désignations populaires de l’argent qui ont fleuri dans la grande expansion de l’argot, entre la fin du XIXe siècle et les années 1950 : fric, flouze, fraîche, pèze, thune, blé, oseille, pépètes, etc.

Si l’on manque d’argent, on n’est pas dépourvu de termes qui le désignent.

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Point de vue des économistes

Religions et Union européenne

Par Philippe GUILLAUME, Authorhouse – 307 pages, 21 euros

Partout dans le monde, mais en Europe en particulier, le « Religieux » questionne plus que jamais la laïcité tandis que le radicalisme islamique entretient les peurs du « grand remplacement ».

La présence à Bruxelles de représentations officielles de différentes églises auprès de l’Union européenne marque leurs places historiques souvent majeures. L’influence religieuse est un fait incontestable, mais c’est un sujet paradoxalement peu étudié, sans doute laissé pour compte des grandes affaires  géo-stratégiques, économiques et monétaires qui préoccupent l’Union.

Le Baron Philippe GUILLAUME, issu d’une vielle lignée de diplomates belges, fort d’une expérience assez exceptionnelle dans plusieurs pays aux cultures différentes, propose de combler ce vide et d’étudier, dans ce nouvel essai, le fonctionnement de l’Union, sous l’angle religieux.

Dans un style alerte et stimulant, l’auteur apporte ses éclairages sur les tendances qui ont conduit à la fondation de l’Union européenne et notamment sur la place prépondérante prise par l’Église catholique qui au travers du message de Noël 1944 de Pie XII, a impulsé la création des partis démocrates chrétiens.

Le cadre religieux de l’Europe détermine notre façon de vivre, de réfléchir, notre échelle de valeurs. Depuis le Moyen-Âge, l’Église catholique est la principale religion de l’Europe et c’est toujours vrai aujourd’hui :

Sur les 730 millions d’Européens, 53% se déclarent Catholiques (et autres chrétiens), 12% Protestants, 8% Orthodoxes, contre seulement 2% Musulmans et 23% d’athées et agnostiques.

Si des différences quelquefois majeures peuvent exister entre les États membres, comme les traces de la présence du Royaume-Uni, elles ne font pas obstacle au maintien d’un dénominateur commun autour du respect de la dignité humaine, la solidarité, la science, le progrès, hérités de l’Humanisme, de la Renaissance et de la philosophie des « Lumières ». Tandis que le maintien et la transmission d’une foi vivante revient aux instances religieuses, aux théologiens ou simplement aux adeptes.

Ainsi, c’est sous cette influence, et sur ces partis démocrates-chrétiens aidés par les socialistes que s’ est « … trouvée l’énergie de construire l’Union Européenne, une organisation supranationale qui a engrangé 70 années de développement économique et de paix… ». À travers l’histoire très documentée de l’Europe, vue sous l’angle religieux, et au vu de la position des églises sur nombre de points de doctrine, Philippe GUILLAUME nous rappelle que l’Europe abrite : « … une civilisation héritière de Rome et d’Athènes, résultant  d’un métissage culturel unique au monde … une terre de défi, d’aventures  et  …d’avant toutes… » C’est aussi un de ses grands mérites. Un témoignage précieux pour tous publics.

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